Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)

DESCRIPTION DES MINES'

ET USINES DE LA LOZÈRE.

Uniques ; il fallait donc attendre que l'esprit public ftât façonné aux spéculations industrielles. Cet effet se pro-

apprendre à se prémunir contre le danger des exagérations de toutes sortes, où l'on tombe si souvent au sujet des mines métalliques. De nombreux fragments de cette histoire se trouvent dans le Journal et dans les Annales des mines. On trouve dans les Travaux statistiques de l'administration des mines en 1847, une notice sur l'exploitation des métaux autres que le fer, où M. Le Play, ingénieur en chef des mines, formule d'une manière si remarquable les causes de l'infériorité

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duit, tous les jours plus marqué, par le rapide développement de toutes les branches d'industrie en France;

les capitaux sont devenus plus abondants et surtout moins craintifs, et il y a tout lieu d'espérer que ces circonstances favoriseront la reprise des mines métalliques. Ce que nous disons là n'est d'ailleurs plus une pure hypothèse ; déjà l'affluence des capitaux vers les entreprises de mines métalliques s'est fait sentir sur plusieurs points de l'Empire. Dans la Lozère et les Cévennes, les affaires déjà anciennes tendent à se développer; de nouvelles mines ou d'anciennes abandonnées sont aujourd'hui en ex ploitation. Aux environs d' Alais (Gard) s'élèvent des usines pour le traitement des minerais de plomb, argent, zinc et peut-être bientôt de cuivre. Non loin de là, à Marseille, les fonderies pour plomb et argent se développent, et peut-être parviendra-t-on aussi à relever certaines fonderies de cuivre, en souffrance jusqu'ici. La facilité de tirer un parti immédiat des minerais extraits, en les livrant aux usines dont nous venons de

parler, a permis de reprendre d'anciennes mines, comme celle de l'Argentière (Alpes), et les travaux

actuelle des mines métalliques. Le mémoire de MM. Rivol et Zeppenfeld sur les mines et usines de Pontgibaud (Annales des mines, 185o), en montrant les diverses phases par lesquelles cette affaire est passée si rapidement , contient de très-utiles renseignements pour qui voudra se livrer à l'exploitation des

minerais métalliques. C'est guidé par nos habiles devanciers que nous avons entrepris un travail pareil sur les mines de la Lozère, dont nous avons déjà présenté

l'ensemble dans un premier mémoire (Annales des mines, 6' livraison, 1854) . Ce nouveau mémoire sera divisé en trois chapitres : Le premier sera consacré à l'histoire et à la description des mines et usines de Vial as et Ville fort. Le second comprendra ce qui est relatif aux mines de Bluech et, Pradal, de Bédouès et Cocurès et aux gi-

conduits avec habileté sont dans une période de production ascendante et de bénéfices déjà considérables. Le mouvement industriel semble donc conduire les capitalistes vers l'exploitation des gîtes métallifères. C'est dans de semblables circonstances qu'une histoire

sements d'alquifoux.

complète des exploitations antérieures serait nécessaire

semble de toutes les mines métalliques de la Lozère.

aux nouveaux entrepreneurs, une histoire où ils pussent saisir les difficultés de ce genre d'entreprises et

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Le troisième sera réservé à la description des quelques travaux qui ont été ouverts sur les mines diverses connues aux environs de Meyrueis; enfin, nous y pla-

cerons aussi un résumé et nos conclusions sur l'en-

Division

du mémoire.