Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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DESCRIPTION DES MINES
et à l'ouest, des gradins qui ont produit le même minerai qu'au premier étage. Enfin, pour atteindre les filons n" 1 et 2 à un niveau inférieur et à peu près sous la verticale du puits Brulard, on avait entrepris deux percements, quelque temps avant l'abandon de ces mines. Filon du Rocard. Le seul travail essayé sur le filon du .Bocard consiste en une galerie de 12 à 15 mètres de longueur en direc-
tion : le minerai s'est constamment soutenu sur une épaisseur de mètre. Tous les travaux de Peyrelade sont , comme ceux de Mazimbert , insuffisants pour permettre une saine appréciation de la richesse de ces gîtes. Quoique paraissant bien réglés, avec des apparences encourageantes, ces filons furent laissés en 1780: la dureté du rocher, l'éloignement et le défaut de communication, mais par-dessus tout le manque de ressources et l'espoir d'une exploitation plus avantageuse à Vialas , voilà les motifs qui ont alors fait abandonner ces mines, pour n'y plus revenir sérieusement depuis. Travaux On n'a exploré à Freissinet que la partie du filon qui de la mine de cuivre affleure à l'est du ruisseau des Paillières et les travaux de Freissinet. (Pl. 11, fig. 9.) comprennent trois étages. La galerie la plus élevée a Go ou 8o mètres de Ion-.
gueur; le minerai déjà abondant à la surface s'y est maintenu sur 5o à Go mètres ; mais à cette distance de
ET USINES DE LA LOZÈRE.
de la partie pourrie du premier étage. Enfin la troisième galerie, partant des bords du ruisseau de Paillières , ne trouva de minerai que sur une vingtaine de mètres de longueur. Le massif de minerai cuivreux, découvert aux trois étages, suit donc à peu près, dans ses contours, la pente de la montagne. L'exploitation de ce massif par divers ouvrages reliant les trois étages a duré dix ans, et considérant le gîte comme épuisé, àprès son enlèvement, on abandonna les travaux vers 1780, pour n'y plus revenir depuis. Les résultats généraux paraissent avoir été assez médiocres. Le minerai fourni par cette exploitation contenait de la pyrite cuivreuse sur quartz, schistes et sulfate de baryte ; d'un traitement métallurgique trèsfacile, il était fondu à l'usine située près de là, et ren-
dait 20 à 30 p. loo.
L'allure du massif cuivreux semble indiquer que sous
le ruisseau de Paillières et à l'ouest, dans les prairies du Pouget, on pourrait retrouver la continuation de la veine minérale ; enfin, à l'est, on supposait les travaux arrêtés par quelque dérangement , dont l'examen des affleurements ne permet pas de prévoir l'allure, sans quelques fouilles superficielles : on ne les a pas entreprises en raison du peu de succès de l'exploitation précédente.
Nous avons peu de chose à dire des ouvrages irré- auIrgeej:
l'entrée de cet étage, le filon devint pourri, plein de
guliers commencés sur les filons de galène, générale- Villefort
débris schisteux, sans aucune apparence minérale ; un puits foncé à l'extrémité de cet étage fit voir la limite précise du massif minéral. La galerie d'allongement faisant deuxième étage a été ouverte à 20 mètres au-dessous de la première, et sur une longueur de go à 100 mètres : elle ne trouva de
ment peu argentifère, de Bayard, la Garde, Ranchime, le Loubat, la Bouvière, la Devéze , Valcrouzès , etc., et abandonnés comme trop pauvres pour payer les frais d'exploitation. La dissémination et le peu d'étendue de tous ces travaux prouvent, encore une fois, que, pressé de produire avec une concession inexplorée, on sondait
minerai, mais assez abondant, que jusqu'à l'aplomb
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