Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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DESEMPTION DES MINES
avait même commencé un quatrième, par plusieurs puits
foncés au sol de la galerie des Avesnes (Puits de la Faille, de la Réunion, etc.). Cette partie de l'exploitation était limitée par le percement du Colombert et par un croiseur placé à 250 mètres environ du percement
à l'est du puits de la Faille. A l'ouest du percement, il n'y avait que la galerie des Trois-Postes qui, n'ayant rien donné en minerai, fut abandonnée. C'est en vue du dénoiement des puits de la Faille, de la Réunion, etc., qu'on poussa, à cette époque, la galerie du cinquième plan du Bosviel vers les Av4snes: mais ce travail était encore peu avancé en 1837. On a jusqu'en 1826 ou 27 enlevé des quantités de minerai assez considérables des trois étages des Avesnes; les puits du troisième au quatrième plan en annonçaient
encore. Cependant, à cette époque, les massifs les plus productifs, ceux au-dessus du deuxième plan, étaient
à peu près épuisés ; il n'y avait plus que quelques chantiers d'assez mauvais minerai de bocard du second au troisième plan : enfin, après avoir laissé noyer plusieurs fois les puits du troisième au quatrième niveau,
à l'exception de celui de la Réunion, on ne retirait presque rien, au-dessous du troisième plan, le minerai du puits de la Réunion étant disséminé et trèspyriteux. C'est cependant de 1820 à 1828 que furent entamés les kasths Nazoyer, mais la puissance du filon était excessivement variable et composée de plusieurs crevasses sans continuité. (p
Filon des Anciens.
Le filon des Anciens était encore exploité en 1836 et en
i.est e, 3 .) 1837qu'à
- ce n' cette époque qu'on était parfig. même
venu à relier complètement le percement du Colombert avec les vieux travaux du point 0, par quelques puits
allant aux deux percements supérieurs et surtout par les puits et kasths Fidières. Ces ouvrages, les plus pro-
ET
usiNlis DE LA LOZÈRE.
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ductifs de cette partie des Anciens, étaient en exploitation à la fin de cette période. Il est très-difficile d'apprécier la richesse en minerai de cette région des Anciens; les vieux travaux ont souvent gêné les nouveaux. Toutefois les étages supérieurs semblent s'être montrés assez pauvres ; et même, dans
les travaux du puits Fidières , on ne retirait que du minerai très-disséminé dans sa gangue et traitable seulement au bocard à eau. Ces nouveaux filons ont été suivis pour la première fois de 1825 à 1836. Ainsi
182 5 On COIDDIence la galerie (le l'Espérance
sur une veine recoupée par le percement du Colombert, à peu près parallèle aux Avesnes et aux veines de la Picadière. En i836, on était , par ce travail, arrivé presque sous la région est des vieux travaux de la Picadière. Cette galerie de l'Espérance fut à peu près complétement stérile: il est vrai de dire qu'on nous paraît avoir marché bien souvent hors du filon. A l'est du percement du Colombert on a également suivi cette veine, mais sur peu de longueur, car on ne trouva pas plus de minerai qu'a l'Ouest. C'est en présence de la pauvreté de cette longue galerie de l'espérance que, par une traverse ouverte à Itto ou 15o mètres à l'ouest du percement, on rechercha si on n'avait pas négligé, en avançant, quelque veine sur la droite : c'est ainsi qu'on tomba Sur le filou du Roisde-Petit et dans une partie très-productive ; on s'y éleva immédiatement en gradins par les kasths de l'Espérance, très-riches et très -étendus. Leur abatage , commencé en 1850, se continuait au N.-E. et au S.-0. de la traverse, vers 1836 et 1837. Nous dirons plus bas quelles
étaient la nature, l'allure et l'abondance du minerai dans cette partie des travaux.
Filons de l'Espérance et du fig
(PBoIiIs,-de-Pettit.