Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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TRAITEMENT DES MINERAIS, ETC.
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DESCRIPTION DES MINES, ETC.
leries Chapelle et Villemeureux, le long du Bosviel, au S.-0. du croisement des Anciens et des Avesnes , n' avaient pas découvert d'autres massifs que ceux exploités par les kasths Philippe et du Semble. Le quatrième plan ne consiste Quatrième plan. Quelques rocherelles isolées. encore qu'en une galerie dite du Martinet, commencée en 1859 ou 184o, abandonnée peu après, mais qui doit être reprise bientôt. A cette époque, on avait poussé ce travail jusqu'à la première branche du grand filon du nord, formée d'un banc de quartz sauvage de 4 mètres d'épaisseur et d'un banc argileux de la même puissance ; la galerie continuait ensuite dans des schistes, sans apparences minérales. La galerie Chapelle avait, avant de rencontrer le filon Filon du Nord. du Bosviel, coupé aussi une des branches du filon du Nord. On se décida à la poursuivre, à l'intérieur, par une galerie à l'est du percement Chapelle, tandis qu'on
l'attaquait, à jour auprès du Chauffez. Ces ouvrages furent abandonnés avant leur jonction, malgré l'importance qu'ils avaient au point de vue du tracé du quatrième plan, et quoique, dit-on, on eût retiré du minerai de bocard passable sur une certaine partie de leur longueur.
En 1857 et 1858, le percement du Colombert, arrêté des Combes. aux Avesnes , fut poursuivi au sud, pour recouper le filon des Combes, mais sans succès. Dans ce qui précède, nous avons décrit les travaux Nécessité d'un résume sur l'allure des gîtes et ouverts sur les filons de Vialas : il nous paraît utile, au sur leurs divers point de vue de l'exploitation de ces mines, de grouper accidents, les résultats obtenus jusqu'ici, de fixer, autant qu'ils le permettent, l'allure des gîtes et des veines minérales, la position des divers accidents qui les dérangent. Nous essayerons ce travail avant de donner les principaux détails de l'exploitatation proprement dite et de la préparation mécanique. Filon
( La suite à la prochaine livraison.)
NOTE SUR LE TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS DE CUIVRE GRIS DANS L'USINE STEPHANHÉTTE (HAUTE HONGRIE). Par NI. JULIUS JUHOS.
Aucune contrée de la monarchie autrichienne ne peut fournir aux mineurs de plus beaux sujets d'études que le district de Schmcelnitz, comprenant les cercles cl' Abau-
jvar, de Zips et de Coincer, dans la partie septentrionale de la Hongrie.
La principale chaîne de montagnes, composée de schistes ferrugineux et de grauwacke schisteuse, renferme des filons nombreux et puissants de quartz et de fer carbonaté, contenant des métaux d'une grande
valeur, le mercure, le cuivre, le cobalt, le nickel et l'argent. Ces métaux sont combinés avec le soufre et l'anti-
moine, et se présentent en mélange plus ou moins intime. Leur traitement est toujours très-difficile, et mérite d'attirer l'attention sérieuse des métallurgistes.
L'extraction du cuivre et de l'argent est une des plus anciennes industries du pays, et forme depuiS plusieurs siècles une des sources principales d'activité et de richesse de la contrée. Les usines, dirigées d'abord par des exploitants inex-
périmentés, ensuite, et pendant longtemps, par les ingénieurs du gouvernement, sont maintenant la pro-