Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.
ANCIENNES CARRIÈREs DE PARIS.
La rupture du ciel de la carrière n'entraîne pas tou-
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jours la chute de toutes les terres qui le surmontent. Ces
terres ne tombent souvent que graduellement, et il
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tion intérieure, en forme de dôme, qu'on nomme
laissés par les carriers dans l'étage supérieur portaient la plupart du temps à faux sur les vides de l'étage inférieur, et les vices de cette exploitation aggravaient notablement le danger. Lorsque les doubles carrières se sont trouvées sous des édifices, il a fallu construire des piliers en maçonnerie dans la carrière inférieure, à l'aplomb des piliers de masse laissés dans la carrière supérieure. De simples bouprages ont suffi dans les autres parties.
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cloche ou calotte, et dont le sommet s'élève de plus en
Dans certains quartiers, et notamment aux extrémités des rues Saint-Jacques et d'Enfer, on rencontre un double étage de carrières. Les piliers de masse
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résulte alors de ces éboulements successifs une excava-
plus vers la surface du sol. Lorsqu'une cloche a peu de hauteur, et qu'on tient à ne point troubler la circulation de la rue, on la remplit par dessous : sinon, l'on perce un puits sur son sommet, et on la comble avec des terres ou des gravats du dehors.
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Après d'infructueuses tentatives pour faire exécuter ses travaux à l'entreprise, sur séries de- prix, l'inspection générale des carrières n'avait pas tardé à recon-
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tant , dans tous les cas possibles, le tempérament du travail à la tâche. Le tableau ci-dessous indique le prix de revient pour chaque nature d'ouvrage.
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TOME VII, 1855.
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naître la nécessité d'opérer par voie de régie. Nous avons trouvé ce système en vigueur, lorsque nous fûmes appelé, en 1842, à diriger les travaux souterrains de la viile de Paris sous la direction de M. Juncker, ingénieur en chef. Nous l'avons nous-mêmes suivi, en y appor-
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