Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.
ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.
sidérables, nous ne pouvions pas mettre entièrement à néant l'oeuvre de soixante-cinq années, et recommencer à nouveaux frais toutes les opérations géométriques de nos devanciers.
donne, en conséquence, aujourd'hui le détail de toutes les constructions, depuis les monuments publics jusqu'aux plus humbles hangars.
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Plus tard, en 1852, il nous a paru que notre tâche devait encore recevoir une ample, mais utile extension. Les premiers géomètres de l'inspection indiquaient sur leurs plans, non-seulement les façades, mais les jutérieurs mêmes des propriétés particulières. Leurs successeurs ne les' avaient point suivis dans cette voie, et
quand Qa. parcourt aujourd'hui les îlots de maisons dont ils nous ont laissé les plans on ne trouve, par
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Nous avons dit plus haut que le choix de l'échelle de 1/50o avait permis de représenter en 54 feuilles la totalité des carrières de Paris. Mais lorsqu'il s'est agi de publier l'Atlas souterrain de Paris, nous n'avons pas tardé à reconnaître que la gravure et le coloriage de ces 54 feuilles entraîneraient une dépense considérable.
Nous avons dû, pour la diminuer, faire subir à nos plans une nouvelle réduction.
suite des démolitions et constructions successives, que de rares vestiges des bâtiments indiqués sur ces plans.
L'échelle d'un millimètre pour mètre était, sans aucun cloute, l'une des plus simples qui pût être
Il eût été en conséquence illusoire de reproduire sur le nouvel atlas un état de choses qui n'existe plus, et l'on s'était d'abord décidé à y indiquer en arrachement les façades qui bordent la voie publique. Il y avait là, suivant nous, une. lacune à remplir. La ville de Paris en consacrant un crédit annuel aux travaux de ses an,
adoptée. Elle est prescrite par l'administration pour tous les plans de mines du territoire français. Elle a été choisie pour les levés du nouveau cadastre. On
eiennes carrières doit,- sans doute, se préoccuper avant tout du sol livré à la circulation_ Mais l'intérêt qu'elle porte à la sûreté de ses habitants pouvait-il s'arrêter au
monie avec tous les travaux du même genre, l'échelle d'un millimètre joignait l'avantage de n'exiger pour l'atlas que 17 feuilles. Une feuille d'un mètre de long sur o'n,6o de haut comprend à elle seule 600.000 métrés carrés, et se prête en conséquence facilement aux recherches dans lesquelles on a besoin d'embrasser d'un coup d'oeil un vaste espace de terrain. Elle reproduit d'ailleurs tous les détails des anciens plans à l'é-
seuil même de leur habitation ? S'il n'entre pas dans ses devoirs d'exécuter aucun travail de consolidation sous les terrains privés, ne devait-elle pas du moins éclairer les propriétaires de ces terrains sur les dangers qu'ils courent à leur insu ? Ne fallait-il pas, quand un particulier vient nous consulter, qu'on pût lui indiquer de suite les points menaçants du terrain qui l'intéresse,
la trouve en vigueur dans la plupart des plans du service des eaux, des égouts et du pavé de la Ville. Au
mérite de mettre l'Atlas souterrain de Paris en har-
chelle de 1/216. Aucune indication de- bourrages, de piliers, de maçonneries n'a été sacrifiée, et, sauf
et lui présenter à l'instant même comme la double image de sa propriété, superficielle et souterraine.
d'insignifiantes suppressions, elle a pu recevoir toutes les écritures des documents originaux.
Posée dans ces termes, la question s'est trouvée d'ellemême résolue, et l'Atlas de l'inspection des carrières
La commission municipale a bien voulu consacrer à