Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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Inutilite de la reduetion du rayon moyen.
CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
0'15; on craindrait, en allant au delà, d'accélérer
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
beaucoup l'usure des bandages à la gorge. Il semble du reste que rien ne justifie l'importance qu'on a souvent attachée dans ces derniers temps à la petitesse du rayon moyen du champignon. Si un bombement prononcé est utile, c'est pour réduire la portée
quelles on ne peut prétendre à une précision mathématique; et il suffit de superposer ces deux profils (Pl. IV, fig. i) pour s'assurer que, quand la coïncidence est établie pour la région moyenne, elle a lieu aussi pour les bords ; de sorte que, dans les deux rails, les parties
du bandage à une zone assez étroite de la région
en porte à-faux se dérobent également à l'action des bandages. Le profil 1° est donc préférable à l'autre, car il répartit les pressions sans cependant exagérer la largeur de la portée , et tout en ménageant les parties dont la fonction spéciale est de constituer la résistance transversale du rail. Si le rayon moyen s'abaisse, par exemple, jusqu'à o°',06 et au-dessous, la flèche s'élève à omm.,21; on ne protége alors les bords du rail qu'en surchargeant la région moyenne par une concentration excessive des pressions ; concentration qui n'est nulle-
moyenne du champignon, éliminer ainsi les glissements que produirait la conicité si cette surface était plus large, et surtout pour soustraire à la pression les parties en porte -à- faux. Cette seconde condition, surtout, doit être remplie, non-seulement quand les bandages sont neufs, mais aussi quand leur profil est déjà
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un peu altéré, tant par l'usure proprement dite, que par le refoulement du métal vers l'extérieur ; mais il n'est nullement nécessaire pour cela d'augmenter la courbure de la région moyenne du champignon. On peut au contraire la faire tout à fait plate, pourvu qu'elle ne soit pas trop large, et que la courbure des
résultat tout opposé, en accélérant l'usure ou pour
surfaces avec lesquelles elle se raccorde soit assez pro-
mieux dire l'écrasement de la région intermédiaire.
noncée; ce qu'il faut, en un mot, c'est que les bords
207. Il suffit, du reste, d'observer l'irrégularité des altérations qu'éprouve bientôt le profil des champignons, même dans les rails de très-bonne qualité, pour être convaincu de l'insignifiance de plusieurs détails dont on se préoccupe souvent. La détermination du meilleur tracé théorique est un problème oiseux ; il n'y a qu'une seule condition vraiment essentielle, c'est de
fuyent rapidement.
206. Voici, par exemple, les éléments auxquels on s'est arrêté pour deux rails nouvellement adoptés 10 Rail de la Méditerranée et de Rhône-et-Loire (à champignons inégaux) Une tangente de or°,01 se raccorde de chaque côté avec une demi-anse de panier dont les rayons successifs sont om,o715 , orn,o16 et 0,012. 2° Nouveau rail d'Orléans (symétrique). Un arc de o°',o91 de rayon, sous-tendant un angle de 50° (corde, orn,o46), se raccorde de chaque côté avec un arc de .
om,009 de rayon. La flèche d'un arc de o°',ogl de rayon et om,o1 de longueur est à peu près négligeable (Cm.,157), surtout quand il s'agit de formes pour les-
ment nécessaire pour dérober les bords à l'action directe des bandages, et qui doit même conduire bientôt à un
combiner une largeur de contact et une flèche du champignon suffisantes. Si elle n'est pas remplie, les ban-
dages ne tardent pas, malgré leur chanfrein de fabrication, à porter sur le bord extérieur des champignons, dont la destruction est alors bien plus rapide que celle du bord intérieur, malgré l'action des mentonnets; anomalie apparente qui s'explique à la fois par le refoulement déjà cité (905) , et par la situation bien plus dé-