Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)

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DESCRIPTION DES MINE

récents ont, au i reste, confirmé cette Opirlidli. D'un autre

côté, il est, sur la longueur visible de l'affleurement, plus d'un point comparable à la Quille, et les vestiges d'anciens travaux qu'on y trouve sont autant de preuves de la richesse minérale de ce filon. Le minerai de Bluech est de plus assez riche en arRichesse du minerai en argent. gent pour compenser quelques désavantages de situation du gîte ; cet élément paraît avoir varié avec la nature des gangues (comme il a été dit ailleurs) ; mais sur 16.390 kilogrammes livrés aux usines en 18119, 185o, 1851 et 1852 , la moyenne a été de 400 grammes au quintal de plomb d'ceuvre. Le but de notre travail ne nous permet pas de donner Principales circonstances fa vo- . . raides ou défa- ICI un projet de mise en exploitation ; nous indiquerons vorables à la mise en exploitation.

seulement encore les principales circonstances favorables ou défavorables à l'exploitation de ce gîte. La crête du filon est élevée, sur presque toute sa longueur, de 5o à 100 mètres au-dessus du Mariine-Ruis , l'une des branches du Gardon. Il sera donc possible d'explorer le gîte par galeries de niveau, sans craindre les difficultés de l'épuisement, de l'extraction et de l'aérage

par puits. Le minerai extrait sera facilement amené en un ou deux points, où la vallée élargie permet l'installation d'ateliers de préparation mécanique ; l'eau nécessaire, soit au lavage, soit comme force motrice, se trouvera assez abondante, si l'on choisit convenablement l'emplacement des ateliers. En tous cas, la distance de la mine aux ateliers ne pourra jamais être bien grande. D'un autre côté, les bois coûteront assez cher; mais en voyant comme les travaux de 1792 se sont bien conservés, on peut croire que cette mine n'en consommera pas énormément et d'ailleurs, on serait dans des condi-

tions analogues à celles de Vialas. Ce qui paraît, au

ET USINES DE LA LOZÈRE.

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premier abord, le plus défavorable à l'exploitation de ce filon, c'est la difficulté des transports. Il est impossible de songer à établir une fonderie près des mines et, le pays ne produisant rien de ce qui sera nécessaire à l'exploitation, on aura donc, à la fois, à effectuer les transports de vivres, de bois, poudre, outils , etc. , et le transport du minerai aux fonderies. Si l'on se hase sur ce qui a été fait précédemment, il est certain que ce serait là une difficulté réelle. Mais nous n'admettons pas

qu'on suive la route usitée jusqu'ici, pas plus qu'on transporte le minerai à Marseille ou à Vienne (Dauphiné).

Il est plusieurs moyens de parer à ces conditions défavorables, nous y reviendrons un peu plus bas.

Dans tout ce qui précède, nous n'avons considéré que le filon de Bluech ; mais il convient d'ajouter quel-

ques mots sur les autres ressources qu'on trouverait dans la concession de Blueeh et Pradal. Le filon du C'astenet n'a jamais été convenablement exploré et pourtant il paraît de même nature que celui de Bluech; très-puissant, il est visible sur une grande étendue ; il traverse d'ailleurs des ravins profonds (ceux des jonquiès et de la iltartinerie), où il serait facile de l'explorer, dans les mêmes conditions que Bluech.

D'un autre côté, nous regardons cemme très-probable, qu'une fois ces grands filons attaqués, plusieurs veines latérales disséminées dans l'espace qui les sépare, pourraient à leur tour être fouillées avec avantage.

Quant aux filons de Pradal , les apparences de la surface ne sont pas très-satisfaisantes ; si l'on voulait y tenter quelques fouilles, il faudrait là commencer par bien étudier les quelques galeries ouvertes un peu avant 1792.

Filons du Castenet et de Pradal.