Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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DESCRIPTION DES MINES
tée ; mais cet isolement doit cesser quand il s'agit du traitement des minerais, et cela pour plusieurs raisons. Les matières premières sont de même nature et pourront passer exactement aux mêmes opérations métallurgiques; les mines sont soumises à la commune nécessité du transport de leurs produits vers la même région houillère; le lieu d'installation de la fonderie peut être le même pour toutes les exploitations. L'idée d'une fonderie unique s'appuie encore sur l'économie qu'elle procurerait dans le premier établissement, dans le travail métallurgique, clans le personnel, etc., etc. Il nous semble donc évident que si la compagnie de Vialas transfère aujourd'hui sa fonderie près du combustible et à portée de recevoir les produits des autres concessions, elle peut compter, parmi tous les avantages qui en résulteront pour elle, sur un accroissement notable de production par l'apport des minerais de tout le premier groupe. Le voisinage d'une fonderie placée dans de bonnes conditions sera sans contredit une des causes qui peuvent le plus puissamment concourir au rapide développement d'exploitations encore en souffrance ; car jusqu'aujourd'hui ce qui a beaucoup nui à celles-ci, ç'a été la difficulté de tirer immédiatement parti des minerais, de manière à couvrir une portion des dépenses d'exploitation. Dans ce qui précède, nous nous sommes surtout placé au point de vue de l'avenir du premier groupe ; mais en se bornant à ce qui regarde spécialement Vialas, nous trouvons de nouveaux arguments en faveur de notre projet, et qui concordent avec ce qui vient d'être dit. 1° Des comparaisons qui ont été faites entre les frais de transport de toutes sortes que la fonderie supporte ou supporterait, en la laissant à Vialas ou en l'établissant soit à Portes, soit à Alais, il résulte que pour une
ET USINES DE LA LOZÈRE.
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production comme celle de 1852- i855, on trouverait: fr.
Alais, une économie totale de. . 11.608,20 à Portes. 7.255,97
20 A Vialas , le personnel appartient au pays et les salaires sont relativement faibles : on estime qu'à Alais
il faudrait les augmenter de 1/4, et à Portes de 1/5. Pour une production comme celle de 1852 -.1855, on a payé la main-d'oeuvre de fonderie : iy.
9.500
Vialas
On eût payé : Alais
11.900
à Portes
I2.570
Ce qui réduirait, en définitive, les économies résultant de la translation.: fr.
à 2.208,20 pour Alais, 11.063,00 pour Portes.
Il est bon d'ajouter que l'estimation de l'augmentation des salaires est peut-être un peu élevée, au moins pour la position de Portes : on y appellerait aisément les ouvriers du pays aujourd'hui employés par l'entreprise. Au surplus, si, en se rapprochant de ces centres
considérables d'industrie, l'administration sait, par quelques mesures de précaution, balancer l'augmentation du prix des vivres, elle pourra, en raison même de l'aptitude spéciale de ses ouvriers, les conserver sans accroissement notable des salaires. 5° Les économies dont nous venons de parler seraient insignifiantes vis-à-vis des dépenses assez importantes qu'entraînera la translation et le renouvellement matériel, s'il n'y avait pas quelque chose de plus à dire au sujet même des appareils : nous serions dans le cas de Dolomieu quand, en )795, 011 le consultait sur la trams-