Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES 456 lation de Villefort à Vialas , et comme lui nous dirions : « Le projet de translation ne conviendrait qu'autant que
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Les exploitations houillères du Gard se peuvent diviser en deux districts dont la production tend peu à peu à s'égaliser : le district de la Grand-Combe, Rochebelle , etc, et le district comprenant Portes, Res-
l'usine serait à reconstruire à neuf. » Or les circonstances où se trouve actuellement la fonderie de Vialas se rapprochent singulièrement de celles-ci. Si l'on veut développer la production des mines, la première conséquence sera l'extension des ateliers de préparation mécanique aux dépens de l'emplacement réservé à la fonderie : celle-ci même devrait être augmentée, car elle suffit à peine à une production comme celle de 1852 - 1855. Les appareils métallurgiques sont
séges , Latte, Trélis, etc. Alais appartient au premier, ou
au moins peut en recevoir aisément les produits par les chemins de fer de la Levade et de la Grand-Combe. A l'heure où nous écrivons, on étudie les chemins de fer de Bessèges à Saint-Ambroix et Alais , prolongés jus-
presque tous à changer ou à reconstruire, et une re-
qu'à Portes. Or, depuis longtemps déjà, des usines diverses sont établies auprès d'Alais , et ce n'est qu'à grand'peine qu'elles parviennent à s'alimenter régu-
construction semblable coûterait bien plus à Vialas qu'à Portes ou à Alais. Nous n'avons pas besoin de rappeler
lièrement de combustibles à la Grand-Combe : en outre, des usines s'y sont déjà élevées pour le traitement des
d'ailleurs que ce ne sont pas seulement les matériaux de construction qui manquent à Vialas , mais encore la plupart des matières premières nécessaires au traitement métallurgique, et que, sous ce rapport, la position d'Alais ou celle de Portes serait bien autrement avan-
minerais de zinc et même des minerais de plomb des Cévennes orientales. Toutes ces circonstances nous semblent établir une infériorité bien décidée d'Alais vis-à-vis de Portes, comme lieu de translation de l'u-
tageuse que Vialas. Il n'est pas toujours possible de représenter tous ces
A Portes, l'approvisionnement en combustible sera plus facile, l'écoulement des produits, sur Marseille et sur Lyon, se fera très-aisément, par les chemins de fer en cours d'exécution. Aux environs de Portes même, on connaît quelques anciennes mines métalliques
avantages par des chiffres ; mais en admettant même une dépense de ioo.000 francs pour la reconstruction de l'usine à Portes ou à Alais , nous pensons qu'en trèspeu de temps cette avance serait compensée par les économies signalées et par les bénéfices nouveaux dus à un accroissement à peu près certain de la production. Admettant donc le principe de la translation, il resterait à décider lequel des deux points, Portes ou conviendrait le mieux. Les éléments discutés jusqu'ici sont, en somme, plus favorables à Portes qu'a Alois ; les avantages de Portes
subsistent quand on tient compte de certaines autres conditions fort importantes.
sine de Vialas.
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qui pourront peut-être aussi être reprises et contribuer au développement et à l'importance de la fonderie. Enfin, quant aux matières nécessaires au traitement métallurgique, ce qu'on attendait du voisinage des forges et fonderies d'Alais , on peut, avec les communications nouvelles, l'espérer de celles de Bessèges.
En résumé, au point de vue particulier de Vialas comme pour l'avenir de tout le premier groupe, Portes nous semble le point le plus convenable pour l'établissement d'une usine centrale,