Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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DESCRIPTION DES MINES, ETC.
Dans le deuxième groupe, rappelons d'abord que les minerais de cuivre seront probablement très-abondants. Soit que leur traitement, ainsi que celui des minerais
de plomb argentifère, puisse être parachevé près de Meyrueis , soit que les circonstances ne permettent là qu'un traitement préparatoire en vue d'un abaissement des frais de transports, les produits n'en devront pas moins être dirigés sur A lais. Or, entre Meyrueis et SaintJean-du-Gard et dans les Cévennes orientales, on a déjà
exploré et même exploité un certain nombre de gîtes minéraux de même nature que ceux de Meyrueis. N'y aurait-il pas lieu de disposer les usines déjà fondées auprès d'Alais de manière à y traiter à la fois les produits bruts des mines les plus rapprochées de ce centre industriel et les produits secondaires de Meyrueis? Cette combinaison, que l'état actuel des mines ne nous permet
pas de développer, compléterait le plan d'ensemble, que nous avons essayé d'esquisser pour la mise en valeur de tant de richesses minérales. Comme nous l'annoncions au début de ce second mémoire, les tendances actuelles de l'esprit de spéculation sont favorables à la réalisation de semblables projets. Nous espérons que les explorateurs qui consulteront notre travail y puiseront la confiance que nous avons nous-même clans la valeur des gîtes; nous espérons aussi qu'ils verront dans la partie historique combien il est rare qu'on apporte en pareilles entreprises la prudence , l'habileté et la persévérance si nécessaires
à leur réussite ; qu'il faut, par conséquent attribuer l'état d'abandon de la plupart de ces mines métalliques,
bien plutôt à cette cause qu'à l'absence des richesses minérales.