Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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MARTEAU-PILON HYDRAULIQUE
A RESSORT D'AIR.
et ferme les ouvertures cylindriques verticales dont il est muni. À la partie supérieure de la surface interne du corps de pompe, et sur une certaine hauteur, on a ménagé huit cannelures hémi-cylindriques, tandis qu'a la partie inférieure aboutit un tuyau r, communiquant avec la bâche à huile et muni d'un robinet r' dans la
une certaine distance l'un au-dessus de l'autre, rem-
partie moyenne, et d'un clapet s'ouvrant de bas en
vement.
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haut s" à son extrémité inférieure.
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plissant le même but que la soupape s"; mais l'intervalle
entre ces deux clapets communique avec le cylindre
d'une petite pompe foulante à piston plongeur, et qui a pour objet de remplir le marteau d'huile, à bras d'homme, lorsque l'arbre moteur a n'est pas en mouSur le côté du corps de pompe se trouve un robinet
Cela posé, admettons que l'appareil renferme la
d'équilibre r (fig. 1) qui permet d'établir à volonté,
quantité d'huile voulue et que le robinet r' soit fermé; le piston fze, dans son mouvement ascendant fera le
au moyen d'un levier 1, une communication entre les deux compartiments du corps de pompe et de faire
vide au-dessous de lui, et en refoulant l'huile supérieure,
tomber le marteau lorsqu'il est arrivé à un point
soulèvera le marteau jusqu'au moment où le même piston sera arrivé à la hauteur des cannelures ; ces
quelconque de sa course ascendante.
dernières établissant une communication entre les deux parties du corps de pompe, pendant la durée du point
mort de la pompe, permettront au marteau de retomber; mais alors le piston de la pompe redescend, et, par les ouvertures dont il est muni, la communication entre les deux parties du corps de pompe persiste jusqu'à l'extrémité de la course. Supposons maintenant que le marteau ne renferme pas d'huile et qu'on veuille le mettre en mouvement; on ouvrira le robinet r' ainsi que l'ouverture fermée par une vis située à la partie supérieure du tube en cuivre du piston; l'huile s'élèvera dans l'appareil sous l'action de la pompe et lorsqu'elle aura atteint la hauteur voulue, on fermera le robinet et l'ouverture cidessus.
On n'a pas représenté sur la figure, afin de ne pas la compliquer inutilement, une chapelle en fonte, for-
mant corps avec le tuyau r, située au-dessus de la bâche à huile et remplaçant la partie verticale de ce tuyau. Cette chapelle renferme deux clapets placés à
L'huile en partant de la pompe pour aller sous le marteau, traverse une boîte dans laquelle peut se mouvoir un tiroir O, placé sur l'orifice d'arrivée du liquide; la tige F de ce tiroir, prolongée dans les deux sens pour empêcher la pression de faire remonter
cet organe, est munie à sa partie supérieure et à deux hauteurs différentes, de deux appendices, croisés
sous un angle de 200; la tige F est rendue mobile, dans une certaine limite, autour de son axe, de manière à ce que chacun des deux appendices puisse à volonté recevoir l'action de haut en bas pour l'un, de bas en haut pour l'autre de l'axe prolongé, formant came, de l'articulation de la tige du piston de la pompe et de la bielle. 11 résulte de cette disposition que l'on peut interrompre complètement la rentrée
de l'huile dans le corps de pompe et suspendre le marteau en un point déterminé de sa course ; il suffit pour cela, dans le mouvement ascendant du marteau, de faire agir la came sur l'appendice infé-
rieur de la tige du tiroir. Le tiroir a d'ailleurs la faculté de pouvoir se déplacer d'une petite quantité