Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)

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parallèlement à l'axe de l'orifice qu'il recouvre, afin de permettre le refoulement de l'huile qui se trouve encore au-dessus du piston lorsque les communications ont été interrompues. La soupape s permet de limiter la course du marteau à une distance déterminée de l'enclume, en l'ouvrant pendant un certain temps, lors de la demi-oscillation ascendante du marteau, et la refermant lorsque ce dernier est sur le point de retomber. On conçoit facilement comment la pression atmosphérique agissant sur la face inférieure du piston produit l'effet énoncé. En outre de la soupape s, la plaque supérieure du corps de pompe à air comprimé est munie d'une soupape s', s'ouvrant de bas en haut, qui à pour objet de laisser à volonté rentrer l'air extérieur dans le corps de pompe, lorsque, après avoir soulevé la soupape s, on a fait échapper une partie de ce gaz dans le mouvement ascendant du Marteau. Les leviers des soupapes s et s' n'ont pas été indiqués sur la figure, ainsi

n, la section droite du tube en cuivre e e; Ir., la pression atmosphérique; p, la pression varia- ble sur n lors de la chute du marteau ;

h, la hauteur verticale à laquelle se trouve le fond supérieur du cylindre à air comprimé au- dessus

du niveau du sol sur lequel repose l'appareil ; S, le poids spécifique de l'huile ; P, le poids du marteau.

Supposons que l'on ait expulsé l'air du corps de pompe du marteau à partir du moment, où dans son mouvement ascendant, la distance du piston du marteau au fond supérieur de ce corps de Pompe était a' ; la pression Maximum de l'air dans cet espace sera quand le piston sera redescendu de la hauteur x, la pression sera

Pour se faire une idée bien nette des propriétés du marteau de MM. Guillemin et 1Vlinary, appelons 1, la longueur de la course du marteau; a, la distance au fond supérieur du cylindre à air comprimé, de l'orifice intérieur du tuyau de communication avec la soupape s S, la surface du piston du marteau ; (*) g g, hh représentent respectivement les poulies destinées evoir l'action d'une courroie de transmission et le volant. h

a' (1

et le travail correspondant

x dx

Sari,

que celui qui a pour objet de faire manuvrer la

tige F, afin d'éviter toute complication inutile ; ils sont, ainsi que le levier 1, à la portée de l'un quelconque. des ouvriers qui travaillent à la pièce placée sous le marteau (*).

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A RESSORT D'AIR.

MARTEAU-PILON HYDRAULIQUE

p

Sdrclo g

1-.±)

.20

a

Le travail de la contre-pression étant n)x + S2

pdx,

et celui de la pesanteur Px, on aura, en appelant V la

vitesse du marteau dans sa chute et négligeant les frottements, (i)

P

2g

=7,1-Sar log (a i+f)(S -0.)x j+Px-

pdx.

Cela posé, désignons par q et h la pression et la hauteur du coussinet d'air placé sous le marteau, lorsque ce dernier se trouve au point le plus élevé de sa course ; y la hauteur du même coussinet en un point quelconque de la chute du marteau; y la vitesse