Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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MARTEAUPILON HYDRAULIQUE, ETC.
chiffre un peu supérieur à ceux que nous avons obtenus dans les deux cas traités plus haut, en raison de ce que la contre-pression dans le tube à huile est ici très-petite et négligeable. La quantité d'huile nécessaire pour remplir l'appareil est de 15 litres environ ; le volume d'huile déplacé à chaque oscillation du niarteau est de j litre 5 décilitres; la dépense en huile est à fort peu de chose et ne dépasse pas 1 litre par mois, lors Même que le marteau fonctionne continuellement ; les frottements, en raison de la nature du liquide empleyé comme intermédiaire, sont insensibles, et les variations brusques de section dans la
conduite de l'huile et dans la pompe sent réduites à leur plus simple expression. Ce marteau peut donner 1 2 o coups par minute et peut servir, entre autres choses,
en y mettant une panne convenable, à étirer des barres de om, jo de côté, à percer des tôles pour chau-
dières à vapeur et, en général, à élaborer la plupart des pièces de construction : sa valeur est de Li 000 fr. MM. Guillemin et Minary possèdent, depuis plusieurs années, dans leur atelier de construction de Casamène, indentique au prédeux de ces marteaux-pilons,
cédent, l'autre beaucoup plus fort et pesant 9oo kilogrammes : ils sont d'un usage journalier et n'ont pas
eu besoin jusqu'ici de réparations importantes. Nous avons pu nous convaincre combien le martelage est rendu facile par les dispositions que nous avons décrites
et combien ce marteau est supérieur aux appareils de même nature connus jusqu'ici.
MINES D'ANTHRACITE DU BASSIN DU DRAC.
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MÉMOIRE SUR LES MINES D'ANTHRACITE DU BASSIN DU DRAC (ISÈRE).
Par M. E. ROGER, ingénieur des mines.
Les mines d'anthracite du bassin du Drac se p. ize sentent dans des circonstances de gisement très-ihtézressantes au point de vue géologiete. Industrielledietit leirr importance est déjà considérable et tend à s'accroître chaque jour davantage. L'achèvement des Che:.
mins de fer qui se rattachent à la ligne de Lyon à là Méditerranée, en les rapprochant des grands centres dé consommation, conduira sans aucun doute à donner, dans un avenir prochain, le plus large développement possible aux travaux d'exploitation. Il est donc nattirel de se demander, dès aujourd'hui, quelles sont les res-
sources ultérieures de ces mines. A cet effet, il fatit d'abord étudier l'état actuel des exploitations, ainsi que l'ensemble des travaux de recherche et d'aménagenient aujourd'hui en cours d'exécution ; puis examiner quels travaux d'avenir peuvent être entrepris et quelles sont
les améliorations qui restent à réaliser soit dans les méthodes d'exploitation, soit dans les moyens de traiiS port. C'est le résumé des études que j'ai été à même de
faire sur ces divers objets que je me propose de Érésenter ici (1). Je commencerai par quelques considérations succinctes sur la constitution géologique du bassin. i) Ces études m'ont été beaucoup facilitées par l'obligeant concours qu'a bien voulu me prêter M. Rolland, ancien élève de l'École de Saint-Étienne, directeur des mines de la Grande Draye et de Peychagnard. Je me fais un devoir de l'eii ré-mercier ici.
Objet
du mémoire.