Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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Travaux de recherche
MINES D'ANTHRACITE
sion la GrandeDraye.
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dans un avenir plus ou moins éloigné, des ressources presque indéfinies; seulement, les frais d'extraction deviendront nécessairement de plus en plus considérables, et par suite les prix du charbon de plus en plus
parfaitement étudié, bien qu'il soit depuis longtemps en cours d'exploitation , et que sur certains points on y ait déjà pratiqué des dépilages évidemment prématurés (1). Il est très-essentiel que les galeries d'allon-
élevés.
gement de cet étage soient continuées avec le plus d'activité possible, principalement celles qui sont ouvertes à la gauche (ouest) de la voie principale. C'est de ce
Venons maintenant à quelques indications sur les
et d'aménage- travaux d'avenir qu'exigera le développement des ressources du bassin. 1^ Dans la conces-
DU BASSIN DU DRAC.
On a pu voir, par le tableau qui précède et mieux encore par les descriptions détaillées que nous avons données, dans la deuxième partie de ce mémoire, que l'aménagement des couches de la Grande Draye est très-satisfaisant. Les travaux d'exploration, dans cette concession, sont largement développés et judicieusement conduits. En définitive, au moyen des travaux tels qu'ils sont aujourd'hui, et sans exécuter aucune galerie au rocher ni même aucune galerie d'allongement, mais seulement les montantes et les traverses de niveau nécessaires au dépilage des massifs reconnus, cette mine pourrait à elle seule alimenter la consommation pendant dix ans, en supposant que les besoins ne dussent pas s'accroître dans ce laps de temps ; par là les concessionnaires pourraient tripler ou quadrupler les bénéfices annuels de l'exploitation, mais en
marchant vers l'épuisement des gîtes. Il n'est pas à craindre, hâtons-nous de le dire, qu'un tel système soit suivi, à en juger par l'esprit d'intelligente prévoyance qui a présidé jusqu'ici à l'exploitation. Nous avons peu à dire sur les travaux d'avenir né-
cessaires dans cette concession, attendu que tout se réduit à poursuivre et à développer le système d'aménagement adopté. Remarquons toutefois que le 9' étage,
le plus important par l'énorme quantité de combustible qu'il paraît devoir donner, n'a été que très-im-
côté, en effet, que règnent les plus grandes incertitudes sur la constitution du bassin. On devra aussi poursuivre la galerie au rocher n° 5, dont l'avancement est suspendu depuis quelques années. Nous sommes
porté à croire que cette galerie, bien qu'elle se rapproche à la fois de la limite ouest de la concession et des affleurements des couches, atteindra encore, à une
faible distance du point où l'on s'est arrêté, un nouveau repli de la Grande Couche, offrant un pendage vers l'est. Aussitôt que le 9' étage aura été complétement exploré, et deux ans tout au plus doivent suffire, on aura alors toutes les données nécessaires pour déterminer l'emplacement et la direction d'une 10' galerie d'écou-
lement, qu'il sera essentiel de commencer sans plus tarder. Comme la Grande Draye, la mine du Peychagnard la 0Dcae"sgs,0,, est très-judicieusement aménagée. Les ressources im- du PeYehagurd' médiatement disponibles sont très .considérables et plus
considérables que dans la concession de la Grande Draye, eu égard, bien entendu, à l'importance trèsdifférente que l'extraction annuelle moyenne atteint (i) Nous voulons parler du repli de la grande couche appelé la Croix, qui s'étend à gauche de la galerie principale. Ce repli a été entièrement déplié, antérieurement à l'année 1847, et
il n'est pas possible aujourd'hui de pénétrer dans les vieux travaux pour y étudier l'allure de la couche.