Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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MINES D'ANTHRACITE
ches, c'est-à-dire ici E. 8° S. On ne doit pas ouvrir la nouvelle galerie à moins de 25 mètres en contre-bas des
travaux actuels, afin d'être assuré d'atteindre la Rivoire et de pouvoir l'exploiter sur une assez grande hauteur. Il serait également hors de propos de mettre plus de 5o mètres d'intervalle entre les deux niveaux on ne pourrait, en effet, à cause de la faible pente du sol, acheter un léger accroissement d'amont-pendage qu'au prix d'une beaucoup plus grande longueur donnée
à la galerie, qui déjà., dans les conditions ci-dessus énoncées, aura environ 45o mètres à parcourir avant d'arriver à la branche de la grande couche qu'on exploite dans les travaux actuels ; d'ailleurs un amontpendage trop étendu est toujours peu commode pour
4" Dans
les concessions
de Puteville,
du Chatelard, etc.
les dépilages. Je répète que l'exécution de cette galerie ne devrait pas être plus longtemps différée. 11 faut observer toutefois qu'on serait dispensé de recourir à un percement aussi coûteux, si l'on pouvait utiliser les galeries d'extraction déjà ouvertes dans la concession de la Grande Draye, aux étages n" 8 et g. Ce serait même là, au point de vue purement technique, le meilleur système d'aménagement; niais ce système suppose une fusion d'intérêts qui, bien que fort désirable à mon avis, ne laisse pas que de présenter de sérieuses difficultés, de quelque manière qu'elle soit tentée. Les travaux d'exploitation des autres concessions du
bassin ont été jusqu'ici fort peu développés. On est cependant assuré' de l'existence de la Grande Couche dans la plupart de ces concessions. Dans celle de Puteville, notamment, contiguë à la Grande Draye, on a
exploité, il y a déjà bien longtemps, un gîte d'une épaisseur de io à 12 mètres, se relevant de tout côté, de manière à former un berceau elliptique dont le grand
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DU BASSIN DU DRAC.
axe se dirigeait du nord au sud : ce gîte appartenait évidemment à la Grande-Couche; il serait intéressant de rechercher s'il n'existerait pas d'autres replis plus ou moins éloignés. À la vérité, le voisinage des schistes talqueux laisse peu d'espérances. Dans la concession du Châtelard , qui touche aux concessions de Comberamis et de la Grande-Draye, on sait positivement qu'il existe une couche de 10 à 15 mètres de puissance (prolongement évident de la Grande-Couche) qui a été dé-
laissée, parce qu'elle ne donnait qu'un combustible très-friable, sans débit dans le commerce. Mais outre que les explorations ont été très-peu développées et qu'il est presque certain que l'anthracite s'améliorerait à une certaine distance des affleurements, il ne serait peut-être pas impossible d'arriver bientôt à tirer parti des charbons friables ou des menus. Nous reviendrons tout à l'heure sur la question des menus qui est liée à celle de l'amélioration des voies de transport. Enfin, dans la concession des Robes, où l'on a exploité, de 18.54 à 1847, les couches secondaires; dans celle de Serre-Leycon, où les mêmes couches sont en ce moment en cours d'exploitation, et dans la concession des Chuzins , il y aurait à rechercher dans le voisinage des calcaires le prolongement de la Grande-Couche. Ces trois concessions sont contiguës à celle du Peychagnard. C'est surtout dans la concession des Chu-
zins, la mieux placée quant aux transports, que de telles explorations auraient de l'intérêt.
Indépendamment des recherches à faire dans les terrains concédés, la seule inspection de la carte géologique jointe à ce mémoire, montre que diverses régions non encore concédées pourraient être explorées avec de grandes chances de réussite. Pour ne parler que des régions où le succès nous paraît le plus proTOME VII, 1855.
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les
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