Annales des Mines (1855, série 5, volume 7)
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leur rouge de la poussière ne se manifeste que lorsque cette poussière est très -fine , ce que l'on obtient d'ailleurs facilement en broyant un fragment de matière avec un peu d'eau dans le mortier d'agate. Si l'on promène mi aimant sur la poussière, il attire quelque peu, ce qui prouve qu'il y a du fer oxydulé en mélange. Je pense que ce minerai doit être encaissé clans une roche schisteuse micacée ou talqueuse , car plusieurs échantillons en portent les empreintes à l'extérieur qui est onctueux comme ces roches. Ce minerai vient du Quâng-nam ; on le trouve au pied et au versant nord de la montagne qui renferme le silicate de zinc dont j'ai parlé autre-
il se répand une forte odeur d'acide sulfureux. Avec l'acide chlorhydrique, je n'ai pas remarqué qu'il se dégageât de l'acide sulfhydrique. Cette pyrite est engagée dans du quartz et provient du Quâng-nam de la partie nord, d'un endroit, m'a t-on dit, où l'on trouve beaucoup d'or ; c'est à peu près à une
fois.
N° 13. Sulfure de fer blanc et noir. Plusieurs fragments offrent des cristaux bien distincts ; la forme est le prisme rhomboïdal droit sans modifications. Ces cristaux sont d'un blanc gris métallique avec une légère nuance bronze ; ils étincellent au briquet. Plusieurs échantillons offrent une couleur !I;
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noirâtre; alors on n'aperçoit plus de cristaux distincts, mais ils étincellent également au briquet. Les échantillons blancs et noirs passent insensiblement de l'un à l'autre. Seul sur le char-
bon, ce minéral donne une forte odeur de soufre, et lorsque cette odeur ne se fait plus sentir, la matière se fond en un globule noir de fer attirable. Ce bouton, essayé avec le borax, ne donne que les réactions du fer, c'est-à-dire couleur jaune à la flamme extérieure et couleur vert pâle à la flamme intérieure. Dans le tube ouvert, avec l'odeur de soufre, on remarque aussi parfois une légère odeur d'acide sulfhydrique; du soufre se sublime, mais au-dessus du soufre se sublime en quantité une matière blanchâtre qui forme une couche épaisse sur les parois
du verre; par la chaleur, cette matière disparaît en donnant l'odeur de soufre ; c'est donc un sulfure. Je n'ai jamais remarqué d'odeur d'arsenic; je n'ai pas trouvé non plus d'antimoine ni par voie sèche, ni par voie humide. Dans l'acide azotique étendu d'eau, ce sulfure se dissout même à froid; s'il n'est pas en poussière, il ne se dissout que très-lentement; mais s'il est en poudre fine, l'attaque a lieu de suite et vivement ; la liqueur s'échauffe d'elle-même; on voit beaucoup de
soufre surnager et se déposer. Si l'acide est concentré, l'attaque a lieu encore plus vivement ; on voit encore du soufre surnager, et il lui faut encore beaucoup de temps pour se dissoudre entièrement dans l'excès d'acide. Dans les deux cas,
journée de la mer.
N° là. Autre sulfure de fer.
Ce sulfure m'a paru assez
semblable au précédent, mais je n'ai pu l'étudier autant; d'ailleurs je n'en ai eu que très-peu à ma disposition ; il m'a paru avoir une couleur bronze plus marqué. Dans l'acide azotique même concentré la poussière est peu attaquée à froid; mais à chaud l'attaque devient vive comme pour le sulfure précé-
dent et une très-faible chaleur suffit pour la développer. Il est aussi engagé dans du quartz. Il provient de Tho-san , dans la partie sud du Quîtng-nam , à une demi-journée à peu près de la mer.
Silicate de zinc de Han-lcê,n.
Sulfure de zinc de Néing-san. Autrefois j'ai décrit ces minéraux ; si je les avais eus cette année, j'aurai pu peut-être les essayer un peu mieux au chalumeau, car j'ai fait des progrès dans l'usage de cet instrument. De plus, je désirais en envoyer des échantillons, mais ces échantillons que j'attends tous les jours n'arrivent pas et l'envoi que je prépare va partir ausssitôt que cette lettre sera terminée; ce sera donc pour une autre fois. Oxyde de zinc fréphoïte. A l'oeil nu la texture parait granitoïde à gros grains; elle est très-tenace ; cassure irrégulière; dureté telle que ce minéral raye facilement le verre et est rayé par le quartz. La couleur dominante est le noir analogue à celui des petits cristaux de sulfure du numéro précédent. Éclat hyalin vif et un peu résineux. Une autre couleur encore, mais moins commune que le noir, est la couleur blanche, pareillement avec éclat hyalin et résineux ; ces deux couleurs sont mélangées de manière à donner au minéral un aspect noir tacheté de blanc. J'ai remarqué que dans quelques fragments beaucoup moins tenaces et ayant une tendance à
l'état terreux la couleur blanche devient dominante ou au moins aussi commune que la couleur noire mais alors les petits grains blancs perdent leur éclat hyalin et résineux pour