Annales des Mines (1855, série 5, volume 8)
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DE LA FABRICATION DU GAZ D'ÉCLAIRAGE.
DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DES CONDITIONS
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raft par l'épuration, en multipliant par 1.06 le poids EXPÉRIENCES SUPPLÉMENTAIRES.
Les résultats précédents ont donné lieu à quelques observations ; et pour y répondre, la commission s'est
du gaz recueilli dans le gazomètre.
En appliquant ce mode de calcul aux résultats de nos six opérations, nous trouvons
livrée à diverses expériences supplémentaires.
Première observation. - En tenant compte de tous les produits solides, liquides et gazeux, les opérations de la commission conduisent à un excédant de rendement sur le poids de la houille distillée. Des expériences directes ont montré que la densité du gaz recueilli dans le gazomètre, tel qu'il est fourni par la houille de Mons, oscille entre o,4o6 et 0,409, celle de l'air atmosphérique, prise dans les mêmes circonstances de température, de pression et d'humidité, étant représentée par i ,00. Ainsi on peut adopter la
densité 0,408 admise antérieurement. Le poids du mètre cube de gaz serait donc, en négligeant les corrections dues à la température et à la pression, lesquelles diminueraient le poids du gaz, ik,2952 . o,ito8
ok,5276.
Quant au poids du gaz absorbé par l'épuration, il a été déterminé par des expériences faites avec un grand soin, et que nous décrivons dans une note. Dans une distillation effectuée sur de la houille de Mons, le gaz recueilli au sortir des cornues, et analysé dans l'eudiomètre, n'a perdu que 1,8 p. 100 de son volume par l'action de la potasse caustique. En supposant
II.
III
IV.
V.
VI.
74,40 6,35 6,30 13,37
78,60 6,37 6,96 13,48
72,41 7,31
74,88 5,87
7,97 11,74
8,24
11,93
76,94 7,71 7,03 13,51
75,51 6,93 7,67 12,95
100,42
105,41
99,43
100,72
105,22
103,06
I.
Coke.
Goudron Eaux ammoniacales.
Produits gazeux. .
Ainsi ,
,
il reste établi que, dans la plupart de nos
opérations, la somme des poids des produits de la dis-
tillation, pesés séparément, est plus grande que le poids de la houille soumise à l'opération.
La cause de cette surcharge est bien simple : c'est que le coke, après son extinction par l'eau , retient toujours une portion de cette eau, qu'il est impossible de lui enlever même par une longue exposition à l'air, et qui ne se dégage empiétement , ainsi que nous nous en sommes assurés par des expériences directes, que Si on porte ce coke à la chaleur rouge. Ainsi notre coke,
malgré la précaution que nous prenions de le laisser séjourner, pendant plusieurs heures après son extinction, dans le voisinage du four, retenait encore quelques centièmes d'humidité.. Le poids que nous avons indiqué pour ce produit est donc nécessairement un
.que le gaz absorbé soit composé de volumes égaux d'acide
peu trop fort, si on veut le rapporter au coke réel,
carbonique qui a pour densité 1,529, et d'hydrogène sulfuré dont la densité est 1,191; en d'autres termes, que la densité du gaz absorbé soit 1.56o , les 1,8 de gaz pèseront autant que 1,8 6,00 de gaz de l'éclairage. On tiendra donc compte du gaz qui dispa-
c'est-à-dire nu coke absolument sec. Cette circonstance n'avait pas échappé à la commission, et elle a dirigé ses opérations et ses calculs de manière à éviter l'influence dB cette cause d'erreur sur ses résultats définitifs. Quelle que soit la surcharge que le coke présente au
lo;,3,608`)