Annales des Mines (1855, série 5, volume 8)
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DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DES CONDITIONS
DE LA FABRICATION DU GAZ D'ÉCLAIRAGE.
Jnoment de la pesée définitive, par suite de son état d'humidité, elle n'exerce aucune influence sur la valeur en argent que nous lui avons attribuée. En effet, pendant
et nouvellement remué. Ses parois sont couvertes d'un ciment imperméable sur les trois quarts de sa hauteur ;
la pesée générale du coke tout venant qui restait
a,
vendre à la fin d'une opération, nous avons eu soin de prendre, par un grand nombre de pesées faites sur les diverses parties du tas, le poids de l'hectolitre comble. Le poids moyen que nous avons indiqué pour l'hectolitre de coke, dans chaque opération, se rapporte donc au coke dans l'état d'humidité où il se trouvait au moment de la pesée générale de ce produit. Or dans la fixation de la valeur en argent que nous avons eu à faire pour la quantité de coke à vendre fourni par chaque opération, nous avons admis ce poids de l'hectolitre dans les transformations du prix à l'hectolitre en prix à la tonne. Le coke se vendant généralement à l'hectolitre, c'est pour cette mesure que nous en avons fixé la valeur ; et dans le calcul ayant pour but de trouver la
valeur qui en résultait pour les 1,000 kilogrammes nous avons eu soin d'introduire le poids moyen que nous avions obtenu pour l'hectolitre dans les conditions d'humidité où le coke se trouvait au moment de la pesée définitive.
Ainsi, si d'un côté le poids total du coke était estimé trop fort par suite de la petite quantité d'eau qu'il avait
retenue, de l'autre la valeur de ce coke, à la tonne, était estimée trop faible dans la même proportion. La cause d'erreur que nous venons de mentionner ne peut donc exercer aucune influence sur le résultat définitif, c'est-à-dire sur la valeur en argent du coke fabriqué. Une autre circonstance a contribué à produire la surcharge que l'on observe dans plusieurs de nos expériences. La cuve dans laquelle venaient se réunir les eaux ammoniacales et le goudron est située hors du bâtiment ; elle a été creusée dans un terrain perméable
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mais la partie supérieure n'est pas recouverte. Il en résultait que, lorsque les expériences se faisaient par un temps sec, et que le niveau des eaux. ammoniacales
dépassait la partie imperméable, une portion de ces eaux se perdait par infiltration dans le sol. C'est ce qui est arrivé dans notre première opération, ainsi que nous
l'avons consigné dans notre rapport. Au contraire, pendant les temps de pluie, et lorsque le niveau des eaux n'atteignait pas la limite de la partie imperméable,
il arrivait dans la citerne des eaux superficielles qui s'infiltraient à travers le sol. Cette circonstance s'est notamment présentée, au plus haut degré, dans la septième opération, ainsi qu'on le trouve relaté dans une note ajoutée au tableau des résultats d'une de nos opérations. Nous n'avons reconnu cette cause d'erreur que dans le courant de nos expériences, et nous ne lui avons pas accordé une grande importance à cause de la valeur très-minime de ces eaux. Il est probable
que cette circonstance nous a fait trouver, dans plusieurs de nos expériences, une quantité d'eaux ammoniacales un peu trop forte, et qu'elle a contribué à produire la surcharge des produits. D'après ces explications, nous avons le droit de regarder comme parfaitement établis les résultats-ma-
tières que nous avons formulés, et d'après lequel oo kilogrammes de houille propre à la fabrication du gaz donnent en moyenne : 75k,/t6 de coke tout-venant. 6 ,75 de goudron. 52',94 de gaz épuré.
La quantité indiquée de coke peut être trop forte de quelques centièmes, à cause de l'eau qu'il retient tou-