Annales des Mines (1855, série 5, volume 8)
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travée par la difficulté que présente le transport du minerai depuis la mine jusqu'à la côte. Cette difficulté
est assurément la plus grande ; car, en ce moment même, plus de mille tonnes de minerai déjà exploitées, ne peuvent être transportées sur la côte à aucun prix. Elle oblige de plus à expédier seulement le minerai le
plus riche, en sorte qu'on rejette comme inutiles des minerais contenant encore beaucoup plus de cuivre que ceux qu'on traite habituellement en Europe.
On espère cependant surmonter complétement la
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DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE.
MINES DE GUIS 11E,
difficulté du transport, en établissant un chemin de fer qui mettrait les mines en communication avec la côte. Ce chemin de fer serait desservi par des chevaux ou par la vapeur. Son tracé est indiqué sur la carte (fig. 9, Pl. ID. Il partirait de, la baie Robbe et il se partagerait en trois embranchements dirigés vers les principaux centres de mines. Des routes spéciales pourraient ensuite relier à ce chemin de fer les importantes mines de Springbok et de Concordia.
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refuse le concours du gouvernement pour l'établissement du chemin de fer projeté, et il motive ce refus sur la possibilité pour les compagnies de réduire jusqu'à 15 livres sterling par tonne de minerai , les frais d'extraction et de transport en Angleterre.
Enfin, un rapport, qui parait d'ailleurs exagéré, admet que sur certaines mines un ouvrier et deux aides pourraient exploiter une tonne de minerai par jour. L'exploitation du minerai est trop irrégulière , pour qu'il soit possible d'être aucunement fixé sur le prix de
revient; il nous a paru cependant qu'il était utile de faire connaître ces chiffres, basés sur les estimations de personnes qui se trouvent sur les lieux. Quoique les compagnies d'exploitation soient trèsnombreuses, elles sont encore très-récentes. Aussi jusqu'à présent elles se sont bornées à l'extraction du minerai qui se rencontrait aux affleurements et à la crête des filons.
Quelques puits ont bien été creusés, mais le plus profond n'a guère qu'une vingtaine de mètres. Il est donc
Nous avons déjà fait la part des autres difficultés qui tiennent à la rareté de l'eau et des aliments, ainsi qu'à l'insalubrité du climat. Quoique ces difficultés
facile de comprendre que la production du minerai de
soient bien réelles, nous avons vu qu'elles ne sont pas
de minerai de cuivre du Cap s'est vendue en Angle-
de 1852, pendant lequel l'exploitation a été à peu près de Si tonnes. En 1855, l'exportation du minerai n'était encore que de 199 tonnes ; mais elle a beaucoup augmenté depuis. Au mois de septembre 855, l'usine de Swansea seule, en avait déjà reçu plus de i 5oo tonnes. On estime d'ailleurs que si le chemin de fer projeté s'exécutait, la production annuelle de plusieurs districts
terre 3o, 4o et même Go livres sterling ; or, on estime
miniers, pourrait s' élever à 1. 000 et même à 5. 000 tonnes
insurmontables; l'exploitation des mines du cap de Bonne-Espérance est donc non-seulement possible, mais même avantageuse. C'est d'ailleurs ce que nous pouvons rendre encore plus sensible par quelques chiffres. En effet, la tonne
que le bénéfice a été de 45 p. ioo par tonne pour les mines situées sur les rivières Shaap et Buffels. Ajoutons que le Gouverneur Général de la colonie
ProducGon.
cuivre est très-limitée. On n'en tient même compte suries registres de la douane que depuis le deuxième semestre
de minerai de cuivre. --En résumé, nous voyons qu'il existe des mines de cuivre très-importantes dans le pays des Petits-Nama-
Résumé.