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DANS LE NORD DE L'EUROPE.

NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES

Cependant quelques mines de fer sont exploitées souterrainement; ainsi celles du Bispberg , près de Sâther, et de Nîiskils, aux environs d'Arendal. lorsque les excavations à ciel ouvert deviennent trèsprofondes , il est plus avantageux d'exploiter souterrainement les parties latérales, ou les branches adja-

centes a la masse centrale, en perçant des galeries horizontales à une certaine hauteur, ou en fonçant directement des puits pour y arriver ; c'est ce que l'on fait dans beaucoup de mines ; ainsi à Danemora , Ut6, etc. , dont les travaux ont lieu en partie à ciel ouvert, en partie souterrainement ( voir les plans de mines annexés à mon mémoire sur les gîtes métallifères, Annales des mines , 4. série , t. XV). L'exploitation est d'ailleurs fort simple : elle est habituellement disposée en gradins droits; comme la roche est d'une extrême solidité, et que l'on a peu à craindre les éboulements , à moins que ce ne soit dans un avenir éloigné, on ne prend, en général, aucune précaution pour consolider le terrain ; aussi on étabit ordinairement en fondu) qui vaut '94 kilogrammes, ou 10.4 fois le skeppund viktualievigt. En Norwége, on a eu le bon esprit de n'admettre qu'un

seul système d'unités de poids; il y a un skeppund unique, qui se compose de 20 lispund et le lispund de '6 livres ; comme

la livre est égale à 498 grammes, on voit que le skeppund norwégien équivaut à 159 kilogrammes, Quant aux unités monétaires, il y en a deux et mêmes trois sortes en Suède, les monnaies risgeld, banco et speciès. Les mon-

naies banco valent une fois et demie les monnaies risgeld; la troisième sorte est la monnaie speciès ou monnaie d'argent qui vaut 2 fois 2/3 la monnaie banco. Le riksdaler speciès de Suède

et Norwége vaut 584 de notre monnaie, le risksdaler banco vaut 2f,i9 et le riksdaler risgeld vaut 1`,/16. Les riksdaler se divisent en 48 skilling. En Norwége, il y a le riksdaler speciès qui vaut 5',84 comme en Suède; niais il se compose de 5 marcs, dont chacun vaut, par conséquent, if, i8, et le marc se divise en 24 skiling qui \Tallent presque 5 centimes de notre monnaie.

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plein roc, sans aucun boisage, les puits,. galeries, etc., sans craindre de leur donner d'énormes dimensions. Seulement, dans quelques-unes des mines d'Arendal, où la roche est moins solide, on s'est cru obligé de placer çà et là quelques étais isolés, allant perpendiculairement du toit au mur. Néanmoins , quand on envisage le fond ténébreux de ces abîmes effrayants que forment les mines de Danemora , d' lité, on voit avec surprise leurs parois abruptes se tenir sur des hauteurs de 15o à 16o mètres, sans le secours de boisage ni de murai], lement. Abatage Au commencement de ce siècle, le feu était univerdu minerai de fer. sellement employé comme moyen de dislocation de la roche dans les mines de fer de la Suède et de la Norwége ; mais, depuis plusieurs années, cette méthode, qui est encore très-usitée dans les exploitations d'autres métaux, est presque abandonnée dans la plupart des mines de fer ; d'abord l'action du feu ne peut produire que des effets très-désavantageux dans les cavités à ciel ouvert ; et, dans les parties souterraines, on ne s'en sert plus quand il s'agit de foncer des bures ou en général d'approfondir des excavations. Quoi qu'il en soit, j'ai cru devoir reporter un peu plus loin les détails que j'ai à donner sur l'abatage du minerai de fer. Bien que la plupart des exploitations pénètrent à des Faible affluence d'eau profondeurs plus ou moins grandes au-dessous du fond dans les mines de fer. des vallées, la quantité d'eau qui vient y, affluer n'est

pas très-considérable, eu égard à la grandeur de ces excavations, et la puissance des moyens d'épuisement est assez faible, si on la compare à celle des énormes machines que nécessite rassécbement des mines dans les autres contrées; ainsi une force de 20 à 5o chevaux est ordinairement plus que suffisante dans des mines

qui ont plus de io mètres de profondeur et dont les