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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES

qu'au point où ils se déchargent dans les navires. Comme ceux--ci ne pourraient accoster assez près, faute

d'une profondeur d'eau suffisante, on a établi, sur la plage, un deuxième chemin de fer à 2"',6o au-dessous de l'autre. La communication entre eux n'a pas lieu

par une pente douce, mais au moyen d'un appareil (composé d'un tour avec poulie et câble) propre à

Production annuelle.

abaisser et élever les wagons. Il y a d'ailleurs une grue à l'extrémité du chemin de fer inférieur, lequel domine la mer de it°,5o. La production annuelle des mines de Ileiganâs est de 25o à 26o. 000 hectolitres ou 225 a 230.000 quintaux métriques, représentant une valeur de 200.000 francs. Les trois qualités de charbon sont produites dans les rapports suivants : n° 1, 28 p. t on ; n° 2, 42 p. 1 oo ; n° 5, 5o p. 100. Le prix de vente est peu élevé ; il est

par hectolitre de 11,20 pour la première qualité ; de 70 centimes la deuxième, et 5o centimes pour la troiFabrication des briques réfractaires.

sième. Le nombre des ouvriers employés aux mines est de 200 et quelques. Néanmoins le défaut de débouchés suffisants a forcé d'annexer aux mines de houille , comme industrie accessoire, la fabrication des briques réfractaires et des

poteries communes. L'argile qui sert à la confection des briques est assez fine et d'un gris noirâtre ; elle provient du banc épais de im,60 qui supporte l'assise carbonifère (1). Deux meules à axe horizontal, roulant sur (i) M. Sefstriim a trouvé la composition de cette argile analogue à celle de l'argile de Stourbridge, en Angleterre. Voici, en effet, les résultats de l'analyse : Argiles de Silice Alumine

Anganlis.

56,72 21 88 Oxyde de fer 3,00 Chaux et oxyde de manganèse 1,20 Eau 17,40 100,20

Stourbridge. 64,85 22,37 3,35

0,53 8,50 99,60

DANS 15 NORD DE L'EUROPE.

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un plateau en fonte, pulvérisent cette argile, ainsi que les fragments de briques ou argile cuite destinés à entrer dans le mélange. La pâte se compose d'une partie d'argile cuite mélangée avec deux parties d'argile crue, quand on

veut faire de grandes briques, et avec trois parties quand ce sont des petites. La masse est mélangée d'abord à sec, dans une grande caisse en bois ; puis, après qu'elle a été imbibée d'eau et pétrie, les briques sont moulées à la main et ensuite séchées à l'étuve. Un ouvrier peut mouler par jour 5oo briques ayant 3o centimètres de long, sur om, 5 de largeur, et om,075 d'épaisseur; il reçoit d, 25 par 100. On fait aussi pour la construction des hauts fourneaux de grosses briques, de forme pyramidale, ayant con,3o de longueur sur

0n',2o de largeur à un bout, et o,15 à l'autre, avec o°, 10 d'épaisseur. Ces grosses briques se vendent 45 francs le cent, et les autres 26 francs ; on fait encore une troisième sorte de briques, dont la longueur est de 22 centimètres et qui" se vendent 8 francs le cent. On emploie pour la cuisson trois fourneaux recouverts d'une voûte cylindrique, ayant 6 mètres de longueur suivant l'axe, 5m,6 o de largeur, et 2 mètres d'élévation. Ils restent en feu pendant six à sept jours, et il faut quatre à cinq jours pour les laisser refroidir.

On fait annuellement trente fournées dans chacun d'eux, et dans une opération on cuit 12.000 briques, en consommant 48 hectolitres de charbon n° 1, et 16o de charbon n° 2. Ces briques réfractaires m'ont paru être de bonne qualité ; elles sont employées dans toute la Suède, à la construction de la chemise des fourneaux

où l'on fond les minerais de fer et autres substances métalliques une centaine d'ouvriers est employée à

cette fabrication. Il y a encore près des mines de Ileiganâs , et apparte-

Confection

des poteries.