Annales des Mines (1855, série 5, volume 8)
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AMPHIBOL (Tus
DES MONTAGNES DU BEAUJOLAIS.
bouse couverte de gazon et présente seulement à la surface quelques blocs anguleux qui n'empêchent pas de
sont probablement pénétrés d'amphibole. Les fissures sont aussi quelquefois tapissées d'une matière lamel-
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la parcburir. Sur le versant de Vaux-Renard, il y a plusieurs escarpements infranchissables et résultant probablement de la dénudation du granite qui y était accolé.
Sur cette montagne, la roche résiste bien aux agents atmosphériques. Elle ne se désagrége pas comme aux environs de Juliénas et de Chapes. Elle se compose de feldspath blanc lamellaire et d'amphibole lamelleuse d'un vert-foncé. Quelquefois les deux minéraux sont intimement mélangés, mais quelquefois ils sont séparés, et on peut en faire un triage de manière à se procurer chacun d'eux à l'état de pureté. Dans les blocs épars sur la montagne, le feldspath ne se rubéfie pas, mais s'altère un peu à la surface. La pluie et le vent entraînent la majeure partie de la petite couche kaohnique il n'en reste qu'une pellicule mince et blanche au-dessus de laquelle les lamelles d'amphibole restent en saillie. Près de la limite du porphyre, sur le chemin de MontGoury à Vaux-Renard, on remarque des blocs d'un pétrosilex dont la surface est kaolinisée et blanchâtre, mais qui, à l'intérieur, est parfaitement conservée, compacte, de couleur bigarrée variant du vert foncé, presque noir
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laire d'un jaune verdâtre, semblable à celle que je viens d'indiquer. La montagne d' Avenas est formée d' un.porphyre gris semblable à celui des environs du Mont-Goury. Sur son versant sud-est, on retrouve du pétrosilex gris ou brun, présentant des veinules ou desparties verdâtres qui rappellent ramphibolithe. Cette roche, bien caractérisée, se montre en masse importante qui s'élève au-dessus du granite porphyroïde de iVIontermier, commune de Lantigné. Elle résiste bien à la décomposition. L'am-
phibole et le feldspath sont, en général, intimement mélangés. Je n'ai pas suivi le contour de cette masse.,
de Mon termier.
Montagne
L'amphibolithe constitue une partie de ma montagne csaTinelé-L'ai!'il.l:L
du télégraphe de Saint-Bonnet, près Montmelas , à l'ouest d* gîte de manganèse des Espagnes, et ê o kilomètres environ O. 200 N. de Villefranche. Je ne l'ai pas étudiée spécialement, mais cependant je crois devoir en dire quelques mots. Le télégraphe est à 68o mètres au-dessus de la mer. Le village où se trouve l'église est désigné sur la carte par .le nom de SaintSorlin , mais on l'appelle communément Saint-Bonnet. 11 est d'environ loo mètres plus bas que le télégraphe.
ou brun rouge. On y remarque de très-petits grains
Près de ce village, le chemin est empierré, en partie,
de pyrite. On y trouve aussi quelques parties d'un vertjaunâtre, cristallines, se fondant et se tuméfiant assez facilement en une masse noirâtre au chalumeau. Elles me paraissent être de l'épidote, mais elles sont trop peu développées pour que j'aie pu en déterminer exactement la nature. Le porphyre du voisinage est composé d'une pâte compacte grise avec lamelle d'orthose blanc ou rosé, grains de quartz hyalin, paillettes de mica
avec de l'amphibolithe que l'on rencontre en blocs rou-
noirâtre. Il renferme quelques parties verdâtres qui
Masse au- dessus
lés et qui est tout à fait semblable à celle des- montagnes de Saint-Lager et des Allogriers. Près de SaintSorlin, au sud-est du télégraphe, on voit un lambeau de marnes irisées appuyé sur du gneiss verdâtre amphibolique redressé contre la montagne. En suivant le chemin à peu près horizontal qui se dirige vers le nordouest et laissant le télégraphe à gauche, on rencontre également un gneiss verdâtre, composé de feldspath TOME Val
1855.
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