Annales des Mines (1855, série 5, volume 8)
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EXTRAITS DE CHIMIE.
EXTRAITS DE CHIMIE.
avec une petite proportion de chlorure double d'aluminium et de sodium. La cryolithe contient 15 p. 100 d'aluminium ; on n'en retire pas la moitié, bien que cette substance soit certainement la plus propre à la préparation du métal.
L'oxyde de nickel ne se dissout que s'il n'a pas été calciné. Les oxydes du cuivre, ses carbonates, l'oxyde de plomb, l'oxyde de cadmium et leurs carbonates se dissolvent assez facilement dans les sels ammoniacaux en déplaçant l'ammo-
Sur les différents procédés qui peuvent servir à reconnailre
L'oxyde d'argent se dissout lentement, mais complétem ent ; le carbonate agit plus facilement. Les oxydes de mercure et de palladium, Hg0 et Pd0 se dissolvent avec facilité.
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les bases fortes el les *bases faibles; par
M. H. ROSE.
Annales de Poggendorf, t. XCV1, p. 195, et pages
436-550.
M. H. Rose cherche à classer les bases d'après leur énergie en étudiant l'action qu'elles exercent sur les sels ammoniacaux
et sur le chlorure de mercure, à une température ne dépassant pas loo°. Les alcalis causI. Action sur les sels ammoniacaux. tiques, les carbonates et les borates alcalins, et même les silicates alcalins, dégagent facilement l'ammoniaque des sels ammoniacaux. Les antimoniates, arséniates et phosphates alcalins dégagent aussi de l'ammoniaque avec plus ou moins de facilité. Les titanates alcalins peuvent décomposer les sels ammoniacaux, mais Sans dégager d'ammoniaque.
Les terres alcalines, même après avoir été fortement calcinées, et leurs carbonates, décomposent les sels ammoniacaux avec dégagement d'ammoniaque. Les borates, les phoSphates, les arséniates et les silicates des terres alcalines ne SO dissolvent que difficilement et partiellement en expulsant une certaine proportion d'ammoniaque. Le titanate de chaux naturel n'est pas sensiblement attaqué:
l'oxalate de baryte se dissout en petite quantité dans le sel ammoniac, Mais sans dégager d'ammoniaque. La magnésie calcinée se dissout facilement dans le sel ammoniac à l'aide de la chaleur ; le carbonate de magnésie naturel et le borate de magnésie ne se dissolvent, au contraire, qu'avec la plus grande lenteur.
L'yttria, le protoxyde de cérium, le protoxyde de manganèse, le protoxyde de fer, l'oxyde de zinc, se dissolvent avec facilité dans les sels ammoniacaux en dégageant de l'ammoniaque.
Lé protoxyde de cobalt se dissout aussi facilement, même après calcination ; le sesquioXyde ne se dissout pas du tôtit.
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niaque. L'oxyde d'étain SnO ne se dissout qu'avec une grande lenteur.
La glucyne non calcinée se dissout lentement dans le sel ammoniac à l'aide de la chaleur ; elle est complètement insoluble après calcination. Les bases suivantes sont sans action sur les sels ammoniacaux en dissolution
L'alumine, la zircone, la théorie, les sesquioxydes de fer et de manganèse, les oxydes de chrome, de bismuth, d'antimoine et d'étain. Ces différences d'action des oxydes sur les sels ammoniacaux peuvent être employées dans les analyses comme moyens de séparation , ainsi que M. If. Deville l'a proposé, sous la réserve cependant des affinités chimiques des oxydes, lesquelles s'opposent quelquefois à la netteté des séparations. D'après toutes ces expériences, les oxydes qui répondent Ria formule NO décomposent les sels ammoniacaux ; les oxydes IN'-'02
sont sans action : il faut cependant en excepter la glucyne G1'0'; pour cette base il y a discussion entre les chimistes sur la for-
mule qu'il convient de lui attribuer. Dans un récent mémoire inséré dans les Annales de physique et de chimie, M. Debray lui attribue la formule 010, en se fondant suries raisons suivantes: 1° L'hydrate de glucyne absorbe l'acide carbonique de l'air et peut former des carbonates doubles. 20 Le chlorure ne paraît pas former, comme celui d'aluminium, des chlorures doubles avec les chlorures alcalins. 3' Les formules qui représentent les combinaisons sont plus simples en admettant la formule g10. M. II. Rose ne considère pas ces raisons comme suffisantes et conclut pour l'adoption de la formule g1503 indiquée par
Berzelius, en s'appuyant sur le volume atomique et sur la forme cristalline de la glucyne.