Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
constituant le foisonnement , lesquels peuvent être aussi estimés à peu près au quart, elle conserverait cette vitesse si les matières , ne cédant point à son action , restaient immobiles ; mais comme cette vitesse ascensionnelle est supérieure à celle de la chute naturelle de ces corps dans l'eau, ceux-ci sont entraînés et, à une petite distance de la plaque, la vitesse ascensionnelle se ralentit pour n'être bientôt plus que le quart de celle indiquée. Dans le cas qui nous occupe, le maximum de soulèvement des matières ne pourra 4 = 0,0704. Par le mouvement en dépasser 0,0176 retour ou ascensionnel du piston, l'eau qui a traversé en montant les trous de la plaque devra immédiatement revenir sur elle-même. Or, puisque le soulèvement n'a pu dépasser 0,07 comme limite maxima, et que nous avons admis une couche de schiste de o,12 près de la vanne et o,o8 du côté opposé, il s'ensuit que dans ce cas l'action d'aspiration ne pourra atteindre que faiblement la couche de charbon pour précipiter les poussières dans l'intérieur du bac. Cette couche de garantie de schiste a donc un but évident d'utilité.
Si, pour éviter l'aspiration de l'eau du dessus de la plaque en dessous on voulait n'avoir qu'un courant ascendant et intermittent, 'ce qui peut s'obtenir par l'addition d'un simple clapet, il faudrait dans les données
ci-dessus, à chaque coup de piston et pour
chaque
soit par mi-
bac, déplacer un volume d'eau de nute à ioo coups de 2.827 litres, et pour les trois 281,27,
bacs de 8.481 litres par minute. Avec un pareil torrent, la poussière de charbon ne peut être recueillie ; il Y a
une perte d'entraînement considérable : il est peu près impossible d'éviter que les fragments de schiste n'atteignent les régions supérieures de la couche charbonneuse , le travail est très-imparfait ; et si la masse
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liquide doit être élevée du sol au niveau supérieur des bacs, il y a une force motrice énorme employée : ce système n'est donc pas dans des conditions pratiques sérieuses.
L'aspiration dans le bac peut être sensiblement réduite par un mouvement différentiel du piston, sans avoir à redouter aucun des inconvénients précipités. Il est utile d'avoir une action rapide et de courte durée de soulèvement des matières qui s'obtient par le mouvement descendant du piston ; mais si le mouvement en retour s'opère avec plus de lenteur, les matières auront plus de temps pour retomber par leur chute naturelle et se classer par ordre de densité : l'eau qui doit revenir en dessous de la plaque sera moins vivement sollicitée ; le courant descendant sera moins rapide au travers des trous et le passage plus facile l'action de l'aspiration sera donc amoindrie.
Cependant il ne fallait pas acheter cette condition au prix d'une complication mécanique qui en aurait annulé les avantages. L'action différentielle a été obtenue avec simplicité par la disposition suivante L'arbre coudé de transmission se meut (Pl. VI, fig. a et 2 ) dans une coulisse ab, tournant sur pivot à son extrémité c. La rotation de l'arbre lui imprime un mouvement oscillatoire autour du point c comme centre. L'axe de la coulisse, clans ses deux positions extrêmes, sera tangent au cercle décrit par le coude de l'arbre. Si donc celui-ci, étant animé d'un mouvement de rotation uniforme, tourne dans le sens indiqué par la flèche, pour obtenir le mouvement de descente du piston, le coude de l'arbre de transmission n'aura à parcourir que
Parc de cercle def, tandis
que pour produire le mou-
vement en retour il aura à parcourir l'autre partie de
la circonférence , soit l'arc de. La longueur relative de