Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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visée en deux compartiments inégaux par une cloison verticale qui n'atteint pas tout à fait le fond de la caisse. Dans le plus petit des compartiments joue un piston creux en bois mis en mouvement par un ouvrier à l'aide d'un balancier à contre-poids, ou par tout autre agencement; mais le balancier est encore ce qu'il y a de plus simple et de préférable. On évite le contre-poids avec deux bacs jumeaux. Un châssis horizontal est fixé dans le bac à une certaine distance en contre-bas du bord supérieur ( 28 à 5o cent. ) : il est recouvert d'un treillis en osier, ou d'une plaque perforée métallique à
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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
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Le charbon enlevé, on charge de nouveau et l'on
l'imitation de ce que nous avons introduit dans nosappa-
donne une nouvelle volée de coups de piston. On continue ainsi jusqu'à ce que la couche de schiste ait atteint la grille de garantie : alors on arrête l'opération ; on soulève cette grille qui est mobile, et on vide à le pelle la couche de schiste encore mélangée de près de moitié de charbon. Cela fait, on remet la grille en place, on recharge et on continue l'opération. Dans le commencement du travail surtout, il tombe dans le fond du bac une forte proportion de charbon qui se trouve mélangé à tout le schiste fin. Ce produit, presque toujours très-impur, ne peut plus être travaillé
reils. A 10 ou 15 cent. en dessus de ce châssis est une
utilement :
grille àlarges ouvertures ,don t le but sera bientôt indiqué.
rieure, ce qui oblige à vider le bac. On voit par ce qui précède que l'opération est toute manuelle, qu'elle est intermittente, et que le temps employé au chargement du charbon à son enlèvement et à la sortie du schiste, étant beaucoup plus considérable que celui utilisé à produire le classement par ordre de
Le bac étant rempli d'eau jusque près du bord, et le menu charbon déjà criblé et préparé étant placé sur le treillis ou la plaque perforée à peu près jusqu'au même niveau, de manière à ce que l'eau en recouvre la surface, l'ouvrier imprime au piston un mouvement de vaet-vient qui classe les matières dans le bac par ordre de densité, le charbon à la surface et le schiste à la partie inférieure il donne ainsi une volée de cinquante à soixante coups pendant une minute ; puis il soulève le
piston plongeur, ce qui fait baisser le niveau de l' eau dans le bac et met le charbon à sec. Un ouvrier enlève alors à la
pelle le charbon supérieur : il est arrêté en descendant par la grille à larges ouvertures, placée à io ou 15 centimètres au-dessus de la plaque de criblage, qui l'em-
pêche d'arriver jusqu'à la région des schistes. Mais malgré cette précaution, lorsque la couche de schiste s'est accrue, il existe alors une couche intermédiaire, mélange de schiste et de charbon, que l'ouvrier entame
forcément, ce qui introduit dans le charbon lavé une proportion assez notable de schiste.
il est évacué par une porte de sortie infé-
densité sous l'action du piston, le travail effectif doit être très-faible. Nous avons dit pourquoi il était incomplet. Cette méthode convient peu à des charbons argileux à poussière imp ure.
En supposant le charbon tout préparé près des bacs par un criblage préalable et un broyage, lorsque c'est nécessaire, les frais de l'opération proprement dite se composent de Deux ouvriers pour le service d'un bac (un homme et un enfant). Réparation et entretien.
fn
Li,00
0,40
Intérêt et amortissement du capital compté à 10 p. 100 sur une valeur de 800 francs dont lm francs pour le
bac et Lloo francs pour abri, conduits d'eau, outil0,266
lage, .etc.
Total de la dépense par jour pour un bac,
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