Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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On remarquera d'abord qu'entre les résultats contenus dans la troisième colonne, qui sont propres aux sables du calibre n° o, et ceux qui correspondent au calibre n° 7, il y a à peu près identité complète. Cette identité est une garantie que ces résultats n'ont rien d'accidentel, et qu'ils peuvent être considérés comme vérifiés les uns par les autres. Nous en tirerons cette conclusion, que si les variations de calibre des grains appartenant à une même classe ne dépassaient pas le rapport de 115 ou 120 à 000, les substances qui ont été l'objet de nos expériences se sépareraient complé,tement par une simple précipitation au milieu d'un courant d'eau. Le mélange de pyrite et de blende ferait seul exception. Pour que la séparation de ces deux minéraux fût complète, il faudrait que le rapport de calibre entre les
grains les plus différents ne dépassât pas le rapport de io4 ou io5 à 100; tandis que ce rapport pourrait s'élever, sans inconvénient, à celui de 151 ou même 156 : 100, si on n'avait en présence que du quartz et de la galène. too au moins et iLlo : too au plus, telles seraient les limites extrêmes entre lesquelles devraient Ainsi ioLu
rester comprises les variations de calibre des grains d'un minerai préparé pour le lavage, pour que le classement pût être considéré comme parfait. C'est de io4 à 12o par rapport aux gangues lourdes; de 125 à 14o pour les gangues légères, et 125 environ à 100 comme terme intermédiaire approximativement convenable dans la pratique au mélange habituel des différentes gangues. Moyen de donner La question se trouve clone ramenée à celle-ci : comaile classements opérés en grand ment faire que le calibre des grains appartenant à une le degré de perfection même classe ne diffère pas de plus de 125 à 100? nécessai Te.
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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
S'il ne s'agissait que de multiplier les cribles à employer, la condition nouvelle n'aurait rien d'impraticable , car il suffirait de doubler le nombre des cribles actuellement usités. En effet, au lieu des huit cribles usuels dont les calibres successifs se déduisent l'un de l'autre au moyen du rapport de 100 : 6o, comme nous l'avons établi ailleurs (1) , ce qui donne la série pratique : 3o,
18,
10,
6,
3 1/2,
2,
1
1/4,
3/4.
le rapport de 125 : too qui, d'après nos recherches, serait bien plus rationnel, donnerait la série normale 3o, 24, 19, 15, 12, Io, ô, 6 1/4, 5, 4, 3 1/4, 21/2, 2,
1
213,1 1/4.,
série qui comprend 16 calibres de trous différents et n'est certainement pas inexécutable. Mais nous avons démontré (2) qu'il est complètement inutile de chercher à diminuer les différences entre les calibres des cribles successifs, si l'indépendance individuelle des grains soumis au criblage n'est pas mise
à l'abri des sujétions qui la détruisent dans les criblages ordinaires.
La solution pratique da problème qui nous occupe consiste donc, non-seulement à créer une série convenable de cribles classificateurs, mais encore à rendre cette modification efficace par la suppression de l'obstacle qui, dans les classements ordinaires, empêche les grains soumis à l'action de deux cribles successifs d'en sortir avec un calibre réellement compris entre les calibres des ouvertures de ces cribles (5). Or il n'est pas douteux, j'imagine, que cet obstacle ne soit le concours simultané de plusieurs grains .à une même ouverture. On aurait donc toute chance de rendre le classement satisfaisant si, les calibres des cribles suc(i) Annales des mines, t. XX, p. 545. (2)
Annales des mines, t: XX, p. tloo à A di, et 5/19. à 5118.