Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
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du parcours, et que les parties sans valeur seraient
du travail nouveau n'excédait pas le prix du travail
transportées à une distance sensiblement différente. On pourrait les enlever séparément, sans même qu'il fût nécessaire d'interrompre jamais l'opération.
ancien.
En effet, qu'on suppose un distributeur A (Pl. IX, fig. 2) construit de manière à ne livrer les matières au courant que par nappe continue si l'on veut, mais mince et douée d'assez peu de vitesse initiale pour que, par l'effet d'une immersion rapide, une partie notable de la profondeur du courant ne soit pas perdue. Qu'on suppose au fond du canal BB, destiné à contenir le courant, un diaphragme à claire-voie, cistruit de manière que, une fois le diaphragme atteint par les matières, celles-ci se trouvent en dehors de l'action du courant, et glissent sur un plan incliné qui les condui-
considération capable de faire bien augurer de l'économie du nouveau système. Dans le classificateur comme dans le laveur, l'effet désiré se produit d'un coup et sans manipulation, tandis que, dans les appareils anciens, ce n'est qu'à force de revenir sur les matières qu'on parvient soit à les classer, soit à les laver. Dans le classificateur, si on le dispose de manière à
rait, les unes dans un bassin C, les autres dans un
A cet égard, il est difficile de se prononcer avec autorité. Cependant on peut mettre en avant plus d'une
vider les récipients au moyen de roubles, la force à dépenser pour le jeu de l'appareil est certainement bien moindre que- dans les criblages ordinaires , puisque c'est à peine si la matière à classer se trouve à la charge
bassin D, et les matières tout à fait stériles dans un dernier bassin E.
du moteur, et que les cribles, qui seuls pèsent sur
Il est évident que, sans interrompre ni troubler le travail, on pourrait enlever les matières à mesure qu'elles se déposeraient, et les porter chacune à sa
comportent nullement les systèmes anciens, dont quelques-uns sont d'un poids et d'un entretien effrayants. Dans le laveur, les manipulations sont certainement moindres que dans tous les systèmes de lavage connus, puisqu'elles se réduisent à livrer la matière au courant et à la retirer une fois lavée. Mais une nécessité de ce
destination. Ainsi, le classificateur normal d'un côté, le laveur de
l'autre, seraient tous deux de nature à pouvoir fonctionner continûment, ce qui compenserait sans doute la nécessité, pour l'un et l'autre appareil, d'être assujetti à un distributeur, qui ne doit laisser tomber que peu de matière à la fois.
Le degré de purification à attendre du système de préparation des grenailles et des sables qui se déduit de nos recherches serait tel, d'après les résultats que nous avons obtenus en petit, que la caisse allemande et les différents genres de cribles à piston et autres seraient d'une infériorité certaine, si le prix de revient
célui-ci, peuvent être d'une légèreté extrême, que ne
laveur peut n'être pas à la portée de tous les ateliers, c'est le courant d'eau. Dans ce cas encore, le système nouveau ne serait pas
à rejeter sans examen, car il semble qu'à défaut d'un courant naturel on pourrait en créer un artificiel, en disposant le laveur comme le représente la fig. 5, en un circuit fermé dont l'un des côtés serait consacré au lavage, tandis que l'autre recevrait le mouvement d'une
machine convenablement appropriée à l'effet à produire.