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Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)

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4

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Fr>

NATURE DES PROU U1TS.

559

DE L'USINE DE CARNOULÈS (GARD).

EXAMEN DES PRODUITS

1g .,àll

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g.....,

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f,'

e, g ...

et qu'on en a retiré à l'état de schlich 72 kilogrammes Ces résultats de plomb et 115 grammes d'argent. peuvent encore se résumer sous cette forme : la teneur d'une tonne de minerai brut s'est divisée par la préparation mécanique en

Produits de la 2°

E (a)

14,00

117

),,,

11,00

289 255 450 310 198 à234 210

période avec a à

i.i. (b)

7,28

14,66 p. 100..

n. 7r

0,91 4,55

M.

1' à25

p

8,37 90,00 3,00

Produits de la 3e période.

12

..

»

420

,o, Mousse qui surnage audessus des bassins aux scidarnms.

29,00

202

(a) Les schlichs n'ont pas toujours cotte teneur ; j'ai trouvé les chiffres suivants pour plusieurs opérations consécutives : 35, 40, 43, 45 p. 100 de plomb à 177, 173, 186. 178 grammes.

(b) Ce produit, comme les précédents, présente de grandes variations, non-seule-

ment d'une journée à l'autre, mais encore pendant la mémo journée et la même opération , j'ai trouvé ainsi pour un produit livré au travail de la 3e période 11,66 p. 100 de plomb à 534 grammes.

Avant de signaler les conséquences qui me paraissent

résulter de ce tableau, j'y ajouterai quelques mots sur la production des ateliers. Les résultats consignés sur les livres de la compagnie

de Carnoulès montrent que les quatre paires de cylin-

dres n'ont jamais pu moudre plus de 2o tonnes de minerai par 24 heures, soit 5 tonnes par paire de broyeurs. Le produit moyen de la tonne de minerai brut a été de (15 à 16 p. too)=15o à 16o kilogrammes de schlichs divers, d'une teneur maxima de 4o à 45 p. i oo de plomb tenant 15o à 18o grammes d'argent au quintal.

La teneur moyenne du minerai brut peut être éva-

Plomb

et

argent

(contenus).

72 p. 100. 51 p. ioo dans les schlichs livrés à la fonderie. ioo dans les sables et schlamms, c'est-à-dire 28 p. wo. 49

dans les produits rejetés ou dont on n'a pu tirer parti jusqu'ici.

Les conséquences de la méthode adoptée à Carnoulès se résument donc par des désavantages dont je ne citerai ici que les principaux 10 Les quatre paires de cylindres ne produisent qu'une quantité assez faible de mouture par vingt-quatre heures, résultat qu'il eût été facile de prévoir dès qu'on adoptait

cet appareil pour la réduction d'un minerai aussi dur et disséminé en sables fins et schlamms , c'est-à-dire dans un cas directement opposé à celui pour lequel ils ont été inventés.

2° Les teneurs des poussières PI P, des dégrossisseurs , comparées à celles de P, P, des finisseurs, montrent que, dans la pulvérisation, ce qui se réduit natu-

rellement le plus aisément en poudre, ce sont les sulfures métalliques ; la richesse de certains schlamms wi le prouve encore. D'ailleurs, dans une expérience

directe, j'ai pu constater, en faisant pratiquer sur les broyées obtenues aux cylindres, avec un minerai à 20 p. 100, un débourbage dont les eaux étaient amenées dans un labyrinthe à quatre compartiments, j'ai pu, dis-je, constater que les schlamms de diverses grosseurs qui s'y déposaient avaient les teneurs suivantes : Grammes.

Plomb.

luée à iop. i oo cle plomb d' ceuvre à 200 ou 25o grammes;

N° 1

15,75 p. ioo à 396

c'est-à-dire qu'une tonne de minerai brut tenait ioo kilogrammes de plomb et 200 à 25o grammes d'argent,

PI' 2 N° 5

17,25 15,75

N°li

31,75

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