Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)

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tièmes du volume de la meule horizontale et aux 76 centièmes du volume de la meule verticale ; il a été de 1 ii p. i oo du volume du bois massif dans le premier cas (1), et de 109 dans le second. Ces rendements peu-

vent être envisagés comme des maxima, que l'on ne peut espérer de dépasser ni même d'atteindre en grand : ainsi, dans la pratique ordinaire, le rendement général est de 6o à 65 p. soo. On comprend, d'ailleurs, que le volume du charbon, mesuré au tonneau, puisse, à raison des vides, excéder le volume du bois massif : les vides forment orclinaireement 55 à 54 p. ioo du volume total. D'un assez grand nombre d'expériences exécutées en Suède, il résulte que le rendement en charbon comparé

I" Au volume du bois

de 0,95 à 1,15 massif, varie 2" Au volume du bois en de 0,60 à 0,75 meule, varie.

irréguliers, comme il s'en produit quand ils sont dressés les uns contre les autres. Ainsi, dans l'expérience dont les résultats figurent dans le tableau ci-dessus, on voit que le rapport entre le volume des vides et celui de la meule a été de o,35 seulement dans le premier cas, et de 0,39 dans le second ; ce qui donne une différence de plus d'un septième. Quant au poids du stère de charbon, il est de 14o à 16o kilogrammes, s'il provient de pin sylvestre, soit 15o en moyenne ; si c'est du charbon de sapin, il varie de 125 à 15o kilogrammes, ce qui donne 157 kilogrammes pour moyenne ; ainsi le poids du stère est pour cette dernière essence plus faible d'environ lo p. 100 on sait, en effet, que la densité du charbon de sapin est

Poids du stère de charbon.

inférieure de 8à 'op. soo à celle du charbon de pin. Si l'on admet 145 kilogrammes pour le poids moyen du

POUR LES MEULES

S bois couché.

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DANS LE NORD DE L'EUROPE.

NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES

Moyenne

à bois debout.

Moyenne.

1,05

de 0,89 à 1,12

1,01

0,65

de 0,52 à 0,67

0,59

Ainsi, sous le rapport du rendement, il y a, en faveur des meules à bois couché (2) , un avantage qui varie de 2 à 10 p. ioo, et qui paraît tenir principalement à ce que les rondins sont superposés régulièrement, de manière à laisser entre eux peu de vides, et ne sont pas exposés à des tassements inégaux, à des affaissements Le volume du bois massif a été déterminé d'après les dimensions de chaque pièce de bois; comme elles formaient la des cônes tronqués assez réguliers, il suffisait de mesurer longueur et les diamètres des deux bases. De même que dans les autres pays de l'Europe, on a essayé en Suède d'effectuer la carbonisation en vases clos, ou dans des fourneaux ; mais ce procédé ne paraît guère suscepdes tible de fournir le charbon nécessaire à l'alimentation

stère de charbon, comme un stère de bois ( mélange de pin et de sapin) pèse de 3oo à 38o kilogrammes, soit 34o kilogrammes, et ne produit pas, en général, moins Rendement de 6 décistères de charbon , dont le poids est de 84 kien poids de logrammes, on voit que le rendement de la carbonisa- la carbonisation. tion , mesuré au poids, est de 24 à 25p. sou. 11 est, en

effet, presque toujours compris entre 20 et 28 p. sou du poids du bois. Ces résultats sont notablement supérieurs à ceux que l'on obtient communément en France. La cause de cette usines à fer, et l'augmentation de frais qu'entraîne le transport du bois au fourneau de carbonisation est hors de proportion avec les avantages que pourrait produire l'extraction de l'acide pyroligneux, du goudron et autres produits de la distillation. Il paraît même qu'au point de vue de l'industrie sidérurgique, la carbonisation en vase clos n'offrirait pas d'intérêt; car, dans les essais qui ont été exécutés en Suède, le rendement en charbon n'était pas supérieur à celui que l'on obtient dans la carbonisation en meules horizontales. .

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