Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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DANS LE NORD DE L'EUROPE. NOTES SUR
41 d' ;411(er, ,
L'EXPLOITATION DES USINES
rebuter des et souvent ce défaut y fait
canons.
l'on ajoute au Quant à la proportion de castine que toujours à peu près minerai comme fondant, elle reste du poids du d'environ un quart la même, c'est-à-dire dans le haut fourminerai. Mais on charge, en outre, fonte, soit environ 9 p. ioo neau, 5 à 3 1/2 lispunds de moitié en
du poids du minerai, moitié en tournure,
favorable morceaux. Cette addition est regardée comme allons voir qu'elle pour obtenir de la fonte tenace ; nous a lieu dans toutes les fonderies de canons.résumés de la Le tàbleau ci-dessus présente aussi les n'a pas présenté de campagne de 1844 à Aker, laquelle feu le ler mars; circonstances particulières : on a mis en à charger du minerai
- le 18 on
le n on a commencé jusqu'au 25 octobre, on a donné le vent, et, du 22 avril a coulé des canons. été A Àker, on n'a pas, en général, assez d'eau en susceptible de fournir pour produire une force motrice fourneaux
- aussi, excepté dans
du vent aux deux hauts avoir qu'un seul les années pluvieuses, on ne peut en grosses pièces en feu, et c'est pour cette raison que les ne fonte de deux fourneaux, d'artillerie, qui exigent la Finspâng , sont pas coulées à ,;!,ker, mais à Stafj6 et
considé-
la puissance du moteur hydraulique est plus l'on est ble. Néanmoins, c'est seulement à Finspâng que avec deux assuré de pouvoir marcher en tout temps saison est hauts fourneaux; car à Stafsj6, lorsque la jusqu'à très-sèche, on ne peut prolonger la campagne la fin de l'été. à y faire naître un peu considérable dans la fonte de.fer tende probablement portion du soufre forme des soufflures; car une vaporise, et du sulfure de carbone, que la chaleur de la masse bulli formes. doit produire des cavités qui, tendant à se dégager,
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Voici de quelle manière s'effectue la mise en feu à Stafsj6 : on remplit le haut fourneau avec 25 à 25 stères
Mise en feu à Stafsjii.
de charbon, puis, après avoir allumé, on en rajoute une charge de 15 hectolitres chacun des sept ou huit jours qui suivent : ensuite on met un lispund de minerai ; et, chaque jour, la charge de charbon (de 15 hectolitres ) que l'on verse au gueulard porte un lispuncl de minerai de plus que le jour précédent. C'est ordinairement treize à quatorze jours après avoir commencé à
charger du minerai que l'on donne le vent, et c'est seulement alors qu'a lieu véritablement le début de la campagne : dès le premier jour, sous l'action du courant d'air forcé, la descente des charges est devenue assez rapide pour que l'on puisse en verser quatorze dans les vingt-quatre heures. En 1845, année où j'ai visité Stafsjii , c'est lei4 mars que l'on a commencé à charger du minerai dans les deux hauts fourneaux, dix jours après la mise en feu; le nombre des charges a été en croissant de i à.14 jusqu'au 27 mars ; et, pendant ce temps, le nombre de lispunds portés par
1 charge de charbon, a augmenté de n chaque jour. C'est le 27 que l'on a commencé à donner le vent; et le poids de minerai porté par le charbon a été élevé graduellement de 14 lispunds , le 27 mars, à 20 lispunds le 30 mars, à 26 lispunds le 12 avril, et à 3o lispunds le 17 avril. Puis, à partir du 21 avril jusqu'au 5 mai, on a mis 56 à 37 lispunds de minerai par charge de charbon. Pendant cette période, on a coulé pour la Russie des canons Paixhans , à bombe, de 120. Ainsi, à Stafsjii et aussi à Finspâng , ce n'est pas en d,
augmentant la proportion des minerais
if Vilatgeeg,
sulfureux , à la fente truit,
comme à Aker, mais en faisant porter plus de minerai au charbon, que l'on passe de la fonte grise à la fonte truitée. D'ailleurs, la proportion de castine est, àSta fsj6