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Épreuve, decofflrffle

NOTRS SUR L'EXPLOITATION DES USINES

le même prix que les autres, déduction faite de la valeur du métal considéré comme vieille fonte. Le gouvernement danois prescrivait alors un système

du gouvernement d'épreuves de contrôle beaucoup plus redoutable. Dans danois,

chaque pièce on mettait double charge de poudre et double boulet; mais, au lieu de réunir toute la poudre dans une seule gargousse, on intercalait un boulet entre les deux charges de poudre (i) . de telle sorte que ce boulet devait être également pressé en avant et en arrière, et de là devait résulter une réaction des plus puissantes contre la surface interne de la pièce. L'acceptation de pareilles exigences par les fabricants suédois fournit la meilleure preuve en faveur de la ténacité des canons qui sortent de leurs usines.

Utilité

des épreuves de contrôle.

Le système des épreuves de contrôle est parfaitement approprié au mode de fabrication usité en Suède

il est d'autant plus concluant que les conditions d'allure des hauts fourneaux ont été plus uniformes pendant tout le temps que r on a coulé des canons; aussi les officiers exigent que les charges soient toujours composées des mêmes minerais et dans les mêmes proportions; il faut qu'il n'y ait pas de changements dans la marche du fourneau. Ils permettent seulement que l'on puisse modifier la proportion de charbon relativement au minerai, afin de ramener constamment la fonte au même degré de blancheur. Si, en effet, le métal qui constitue les différentes pièces d'une commande n'était (1) Le motif que j'ai entendu alléguer pour justifier le système d'épreuves prescrit par le gouvernement danois, c'est que, dans le fort d'une action, le servant d'une pièce peut ne point s'apercevoir que son coup n'est pas parti et en charger un second par-dessus. Or on veut que la pièce puisse résister à cette double charge ; car autrement l'explosion jetterait le désordre parmi les soldats et compromettrait le succès de la bataille.

DANS LE NORD DE L'EUROPE.

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pas produit exactement dans les mêmes conditions, et ne présentait pas des caractères uniformes, les épreuves de contrôle n'auraient plus de valeur, et ne dépendraient que du hasard ; elles pourraient fort bien réussir, sans que l'on dût avoir confiance dans la ténacité des pièces qui n'y auraient pas été soumises. Toutefois, malgré la bonne organisation de ce sys-

tème d'épreuves, il ne permet pas d'apprécier quelle peut être la durée du service des pièces ; car il ne paraît pas y avoir de proportionnalité entre la résistance à une

tension exceptionnelle et la faculté de supporter nombre très-considérable de coups modérés. Chaque pièce est susceptible d'une certaine résistance, qui est en rapport avec son calibre et son épaisseur; mais c'est en raison de leur contexture moléculaire, de leurs propriétés physiques, en général, que les bonnes pièces peuvent supporter deux à trois mille fois un tir modéré. Il ne paraît pas probable que l'altération graduelle résultant d'un long usage puisse être notablement diminuée par un excès d'épaisseur, tandis que c'est cette augmentation d'épaisseur qui permet à une bou-

che à feu de supporter une surcharge considérable. Ainsi il faut envisager les épreuves de contrôle comme de simples épreuves de sûreté propres à inspirer de la confiance et à dissiper la crainte de voir les pièces éclater à l'improviste Quoique les fontes produites à Aker, Stafsjii et Fins-

Différences

de qualités

pang conviennent très-bien pour la fabrication des entre lesdesproduits canons en première fusion, il y a cependant des diffé- trois fonderies de canons. rences de qualité entre les produits des trois usines : la fonte d'Aker est de bonne qualité pour les pièces d'un petit et d'un moyen calibre, mais elle paraît moins bien convenir pour les fortes pièces; elle a surtout le défaut de présenter trop de soufflures, et tel est le principal