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DANS LE NORD DE L'EUROPE.

NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES

pour la plupart gagné en qualité ; d'ailleurs la production des établissements métallurgiques s'est beaucoup accrue, parce que l'on a pu consacrer aux hauts fourauparavant, était conneaux le combustible végétal qui, sommé dans les affineries.

Fontes auxquelles on applique

le procède wallon.

appliEn Suède, le procédé wallon est exclusivement qué aux fontes provenant des minerais de Danemora et qui, comme je l'ai fait remarquer, sont tantôt blanches, latantôt truitées, offrant, par suite de la disposition'des tacheté ou melles graphiteuses, un aspect moucheté, rubané ; mais il ne faut pas qu'elles soient trop graphiaffiner. On teuses, car alors elles seraient trop longues à sait que le caractère principal de la méthode wallonne consiste en ce que l'affinage de la fonte et le réchauffage qui sont du fer brut ont lieu dans des foyers différents, qui rerevêtus intérieurement de plaques de fonte, et

çoivent le vent d'une même soufflerie. telles que Voici les dimensions des foyers d'affinerie,

Dimensions des foyers ipairine,ie. je

les ai mesurées à l'usine d'Osterby et à

celles des

environs : la longueur mesurée dans le sens perpendiculaire à la tuyère, ou la distance du chio à la rustine centiest de 77 à 78 centimètres ; la face de chio a 60 face du conmètres de largeur, et la rustine en a 64. La largeur de trevent est un peu inclinée, de façon que la n'est que la plaque de fonte occupant le fond du foyer foyer est de de 55 à 56 centimètres ; la profondeur du milieu 57 à 58 centimètres. La tuyère n'est pas placée au à27 ou de la varme, mais un peu plus à gauche, savoir du 28 centimètres de, la rustine, et à 56 centimètres dans chio ; elle est inclinée de i o à 12 degrés et avance trouve le foyer de ii à12 centimètres; son extrémité se est demià 25 centimètres au-dessus du fond. L'oeil en 1/2 de circulaire, il a 6 à 7 centimètres de largeur et 3 hauteur. L'orifice de la buse a des dimensions sembla-

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bles et se trouve à so centimètres en arrière de l'oeil de la tuyère. On voit que le foyer est disposé de manière à concentrer la chaleur dans le voisinage de la rustine, car c'est de ce côté qu'est rapprochée la tuyère. Dans l'affinage wallon on commence par remplir de Description menu charbon la partie du foyer adjacente au chio 01 Faffinagdeewallon . laiterol ;

et, du côté opposé, par dessus l'arête de la

rustine, on introduit la gueuse qui est d'une grande longueur, de façon qu'elle avance de jo à 12 centimètres, en présentant une inclinaison de 9 à lo degrés vers le fond ; le bout opposé de la gueuse est soutenu par un rouleau. Ensuite on remplit le foyer de charbon ; l'on y jette des scories riches, et l'on donne le vent. L'extrémité de la gueuse arrive promptement à la température rouge, se ramollit et entre en fusion, non par petits

lopins, mais par gouttes qui tombent au travers des charbons, et qui, recevant alors l'action du courant d'air, commencent à se décarburer. On avance la gueuse à mesure, jusqu'à ce que l'on ait au fond du creuset une

masse de métal pesant une trentaine de kilogrammes. Pour en hâter l'affinage, on enfonce un ringard au-dessous et on amène sous le vent les parties dont l'affinage est le moins avancé. En même temps, on ajoute des sornes ou scories riches, on arrose pour concentrer le feu, et l'on a soin de détacher le nez de scorie qui tend à se former autour de l'extrémité de la tuyère. La masse métallique étant arrivée à une haute température, au moyen de deux ringards, on la retourne de manière à amener sous la tuyère la partie qui était adjacente au contrevent. Alors les parties qui n'étaient point encore suffisamment décarburées achèvent de s'affiner ; et trèspeu après, on soulève la loupe au-dessus du charbon ; puis, on en détache la sorne qui s'y trouve adhérente;

on la stlisit avec une tenaille, et on l'amène sur une