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Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)

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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES.

Production sidérurgique de la Norwege

La Norwége produit annuellement environ 70.000 quintaux métriques de fonte en gueuses, et de 16 à

et de la Suède.

2 0 . 00 o

quintaux métriques de fonte moulée en première

fusion ; la fabrication du fer en barres s'élève à 5o. 000

quintaux métriques. Ces produits ont une valeur de 1.5oo. 000 francs pour le fer, et 600.000 francs pour la fonte moulée.

La production des usines à fer de la Suède s'élève actuellement, pour la fonte en gueuses, de 1.55o à 1.400.000 quintaux métriques ; ce qui, à raison de 235 hauts fourneaux en activité, représente moyennement une production annuelle de 5.400 quintaux mé-

triques pour chacun d'eux. On fait en outre près de ioo.000 quintaux métriques de fonte moulée, ayant une

valeur de

7

à 8 millions de francs, et de

1.100 à

1.15o. 000 quintaux métriques de fer en barres, dont la

valeur est de 32 à 35 millions de francs, et dont les 9 dixièmes sont exportés. Cette exportation a lieu vers la Grande-Bretagne pour un tiers ou 55 centièmes, vers les États-Unis d'Amérique pour 20 centièmes ; il n'y en a que 5 à 6 centièmes vers la France. Environ 3oo ouvriers sont occupés dans les usines à fer de la Norwége ; les hauts fourneaux et fonderies de la Suède en emploient un peu plus de 5. 000 , et il y en a le double dans les forges.

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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES MATÉRIAUX EMPLOYÉS DANS LES CONSTRUCTIONS

A LA MER (1). Par M. CHATONEY, ingénieur en chef des ponts et chaussées,

et M. RIVOT, ingénieur des mines, professeur à l'École des mines.

Depuis un certain temps, plusieurs ingénieurs ou chimistes se sont occupés, avec plus ou moins de suite, de l'emploi des matériaux hydrauliques dans les constructions à la mer ; question importante qui semblait avoir été complétement résolue par les savantes et persévérantes recherches de M. Vicat.

Dans différents ports on a constaté des exemples, malheureusement trop nombreux, de décomposition des mortiers fabriqués et employés dans .des conditions très-diverses. La décomposition est tantôt presque immédiate, tantôt très-lente, quelquefois même elle ne

devient manifeste qu'au bout d'un grand nombre d'années. Elle se présente sous deux aspects bien diffé-

rents : un ramollissement ou une désagrégation plus ou moins lente; un gonflement ou soulèvement d'écailles qui progresse de la surface vers le centre. Très-souvent des mortiers qui résistent longtemps à

l'action de l'eau de mer sont ou deviennent poreux, laissent filtrer l'eau avec facilité, inconvénient extrêmement grave dans plusieurs constructions, par exemple pour les formes sèches : et d'ailleurs, comme nous le verrons bientôt, la porosité est elle seule une cause de Ce mémoire a été présenté à l'Académie, des sciences dans les séances du 9 juin et du 18 août /856. TOME IX, /856.

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Introduction.