Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
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propriétés chimiques de l'oxyde de fer pour arriver à cette conclusion. L'oxyde de fer entre presque toujours en faible proportion dans les calcaires, et parmi les chaux hydrauliques et les ciments reconnus comme
cristallisation du plâtre, étant faite avec augmentation de volume, fait nécessairement éclater le mortier ou le ciment, si elle a lieu après la prise normale et surtout si le sulfate de chaux n'étant pas uniformément réparti, se trouve par places en plus forte proportion. Pour les mortiers à prise lente, on ne peut prévoir si la cristallisation du plâtre aura lieu avant ou après
d'un emploi avantageux, on pourrait citer autant
celle des composés hydrauliques ; mais pour les ciments
d'exemples de l'absence que de la présence de l'oxyde de fer. On doit, en général, le considérer comme inerte, et, seulement après l'examen de toutes les circonstances
un peu rapides, on est certain qu'elle sera postérieure à l'hydratation des composés de la chaux avec la silice
comme ayant une influence utile sur la stabilité des mortiers.
Il n'était, du reste, aucun besoin de rappeler les
de la cuisson et de la mise en uvre, admettre qu'une partie a pu donner une combinaison peu stable avec Sulfate de chaux.
SUR LES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
la chaux. Nous avons indiqué précédemment que les calcaires argileux bitumineux contiennent assez fréquemment de la pyrite de fer, disséminée en grains très-fins, et que la cuisson détermine la formation d'une notable quantité de sulfate de chaux : plus rarement ce corps existe tout formé dans certains bancs calcaires. Presque tous les ingénieurs sont d'accord pour ne pas employer les ciments et les chaux hydrauliques qui renferment une
et l'alumine.
C'est donc surtout dans les ciments qu'il faut considérer comme très-nuisible la présence du sulfate de chaux ; nous pensons, du reste, que l'effet produit doit être le même en eau douce qu'en eau de mer, et que par suite il faut également proscrire de toutes les constructions hydrauliques les ciments qui renferment du sulfate de chaux en proportion notable. Dans les mortiers à chaux hydrauliques contenant du sulfate de chaux, il peut arriver que ce sel cristallise
à peu près en même temps que se fait l'hydratation des combinaisons de la chaux avec la silice et l'alu-
trop forte proportion de sulfate ; mais aucune limite n'a été prescrite.
mine; dans ce cas, le plus favorable, et qu'il est impossible de prévoir d'avance, le plâtre serait encore trèsnuisible par sa solubilité, d'ailleurs peu considérable,
Les propriétés du sulfate de chaux rendent assez bien
dans l'eau. Il est progressivement enlevé par l'eau,
compte de son influence nuisible. Il est très-peu et surtout très-lentement soluble dans l'eau après avoir été fortement calciné; par conséquent la presque tota-
et contribue par là à augmenter la porosité du mortier, porosité dont la conséquence presque inévitable est la désagrégation du mortier, au bout d'un temps plus ou
lité reste dans le mortier ou le ciment pendant un
moins long.
temps assez long après l'immersion ; par sa combinaison lente avec l'eau il produit du plâtre dont la prise n'a généralement pas lieu en même temps que la soli-
table est donc encore fort nuisible, et les chaux hydrau-
dification du silicate et de l'aluminate de chaux. La
donner des constructions solides et durables.
La présence du sulfate de chaux en proportion no-
liques qui en contiennent ne peuvent pas en général