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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

gènes ; heureusement la discordance signalée par les

analyses ne porte que sur l'oxyde de fer, qui doit être considéré comme à peu près inerte dans les réactions qui déterminent la prise. L'acide carbonique est complétement expulsé par

la cuisson, comme on devait bien le prévoir, et la proportion d'eau indiquée par les analyses est assez faible pour que nous puissions considérer les échantillons comme parfaitement conservés.

Ils ne renferment pas de sable ou d'argile inattaquable par les agents de la voie humide, d'où nous pouvons conclure que la préparation et la cuisson ont été faites avec les soins convenables. La proportion de chaux soluble dans l'eau est assez

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SUR LES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.

peut être considéré comme entièrement à l'état inerte que dans le ciment tamisé. Par conséquent, on ne peut considérer que comme une approximation la quantité de chaux portée au tableau de l'analyse comme combinée avec la silice et avec l'alumine. En tenant compte de ces considérations, nous pensons que les résultats numériques obtenus indiquent avec assez de netteté que les combinaisons de la chaux avec la silice et avec l'alumine s'éloignent fort peu de celles représentées par les formules SiO3

5CaO,

APO'

5Ca0 ,

forte pour les trois échantillons, mais un peu plus

l'aluminate et le silicate étant combinés partiellement ensemble et avec une certaine proportion d'oxyde de fer, dans les parties vitrifiées.

grande pour le ciment tamisé ; nous avons précédemment fait observer que la chaux, indiquée par l'analyse

du Theil : par la proportion de chaux libre, qui est

comme étant soluble dans l'eau, ne représente pas d'une manière bien certaine la chaux existant à l'état caustique dans le ciment. Nous avons signalé deux causes d'incertitude : 1° Il est possible que l'eau employée en grand excès enlève une partie de la chaux combinée avec l'alumine et même avec la silice ; cette proportion serait plus grande pour le ciment tamisé qui

contient plus d'alumine combiné avec la chaux ; s° 11 est à craindre que l'eau n'enlève pas toute la chaux existant à l'état caustique, en raison de l'accès inévitable de l'air atmosphérique dans la fiole contenant le ciment et l'eau, d'où résulte la transformation partielle en carbonate de chaux insoluble de la chaux déjà dissoute ; en raison également de la force d'adhérence bien connue de la chaux sur les corps poreux. Cette incertitude s'ajoute à celle dans laquelle on est nécessairement au sujet de l'oxyde de fer, qui ne

Les ciments de Portland diffèrent beaucoup des chaux

bien moindre ; par la présence de l'aluminate de chaux et celle du composé de silice, alumine, chaux et oxyde de fer, dans les parties les plus fortement chauffées.

Les parties vitrifiées employées à l'état de gros sable peuvent cependant devenir une cause de décomposition.

L'eau et le petit excès de chaux libre doivent agir avec une très-grande lenteur, et la transformation en silicate et en aluminate de chaux hydratés ne doit avoir lieu que postérieurement à la prise. Le danger ne saurait être grand dans le cas ordinaire d'une faible proportion des parties vitrifiées, et d'une certaine porosité des mortiers après leur solidification. Cependant il nous paraît prudent de séparer les grains vitrifiés par un tamisage et de ne les employer qu'après une pulvérisation complète. TOME IX, 1855.

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