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Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)

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NOTE SUR LES FREINS DE CHEMINS DE FER.

NOTE SUR LE PROCÉDÉ BESSEMER.

Pour un train bien mené et ralenti à la vitesse entre 3o et 4o, on doit arrêter environ à ioo mètres. Ce résultat est rigoureusement vérifié par l'expérience. Telles seraient les conséquences d'un automoteur

distribué de 4 en 4, quel que soit, du reste,

son

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NOTE SUR LE PROCÉDÉ BESSEMER. Par M. PION, ancien élève bréveté de l'Ecole des mines.

système. On a vu surgir déjà bien des fois des découvertes qui semblaient destinées à opérer une transformation radicale dans les procédés classiques de l'industrie du fer : jusqu'ici toutes ces tentatives ont avorté. Quel que soit le sort réservé au procédé Bessemer, il a excité un intérêt que justifie tout au moins la singularité des phénomènes sur lesquels il est fondé. Un progrès signalé dans les conditions économiques de la production du fer serait un fait d'une haute portée, surtout pour les chemins de fer, ces grands consommateurs du métal dont ils ont emprunté le nom. Les ingénieurs des travaux de la compagnie du Nord suivent depuis longtemps d'un oeil attentif toutes les recherches qui peuvent conduire à l'abaissement du prix ou à l'amélioration de la qualité des fers, et spécialement des rails. M. Pion, chargé de la réception des éléments métallurgiques du matériel des voies, a reçu la mission d'étudier sur place le procédé Bessemer, et MM. les ingénieurs du chemin de fer du Nordveulent bien nous communiquer un premier rapport que M. Pion leur a adressé sur ce sujet. Des expériences vont être entreprises dans quelquesuns de nos principaux établissements métallurgiques ; mais en attendant que leurs résultats soient connus, et en présence des appréciations souvent contradictoires et des assertions médiocrement authentiques que nous recevons d'Angleterre, on lira sans doute avec intérêt les observations recueillies par un téC. moin impartial.

Le procédé Bessemer a rencontré beaucoup d'incrédules au moment où les premiers comptes rendus ont paru dans les journaux ; mais aujourd'hui, il faut bien se rendre à l'évidence, et les maîtres de forges commencent à se préoccuper d'une découverte qui, sans être encore aujourd'hui un procédé pratique, pourra