Annales des Mines (1856, série 5, volume 10)
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DES ENVIRONS DE SAINTAURIQUE (AVEYRON).
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FORMATIONS SECONDAIRES
nécessaires pour trancher la question. Hâtons-nous d'arriver aux formations secondaires qui font le but
hiles, et des débris fort rares de sauriens et de poissons. On remarque un assez grand nombre de petits
la pyrite filons quartzeux, enrichis quelquefois par de à cuivreuse. Il en existe un entre autres près du Viala, niveau du Dourune centaine de mètres au-dessus du de cette rivière. C'est un dyke dou, et sur la rive gauche mince affectant la direction des couches schisteuses le O. io à 15° N., avec une inclinaison de 45° vers s'y nord. Le minerai qui est de la pyrite cuivreuse, motivé queltrouve en assez grande quantité pour avoir demande en ques recherches et formé l'objet d'une concession. La roche encaissante est imprégnée de sices lice et de pyrite cuivreuse extrêmement divisée ; imbibitions sont assez fréquentes dans le terrain en question. L'épaisseur du système est considérable, mais trèsdifficile à évaluer à cause du peu de relief qu'il présente natuet de la grande étendue qu'il occupe. Les coupes relles manquent.
Les auteurs de la carte géologique de France ont exactement tracé les limites de ce. terrain, qu'ils ont rapporté à l'étage du grès bigarré du Trias. ll est per-
égard. La mis aujourd'hui d'élever quelques doutes à cet discordance nette qu'on observe, en effet, entre ces dél'abpôts et les marnes keupériennes qui la recouvrent, et des dernières, des failles quartzeuses sence, dans ces des imbibitions cuivreuses tendent à les séparer les uns schistes autres. D'un autre côté, la liaison des grès et rouges avec des couches positivement reconnues comme permiennes aux environs de Rodez, de Lodève, de Neffièz, etc., semblerait les rapprocher de celles-ci.
La formation triasique se réduirait alors dans l'A-
seul terme veyron, comme dans le Gard et l'Ardèche, au De nouvelles recherches sont des marnes keupériennes.
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spécial de cette note ; nous en avons représenté (PL IV, fig. 16 ), un diagramme depuis Saint- Affrique jusqu'à Nant, suivant une ligne brisée qui passerait à Roquefort, la Cavalerie et les Liquisses.
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Cet étage est désigné sur la carte et dans l'explicaMarnes tion de la carte géologique de France sous le nom de Ziacee":Z. grès infrabasiques ; et, en effet, il se lie d'une manière intime aux assises inférieures de l'infralias, tandis qu'il repose en stratification discordante sur les grès et les marnes rouges. Cependant, comme ses caractères persistent avec une constance remarquable dans les départements de la Lozère, de l'Ardèche et du Gard ; comme
M. E. Dumas a constaté, sur plusieurs points, des lambeaux isolés de cet étage plaqués sur les schistes anciens, nous admettrons, en l'absence des fossiles,
qu'il est le représentant des marnes keupériennes. Voici la composition de cet étage-, telle qu'on l'observe aux environs de Saint-Affrique, et telle qu'elle se reproduit dans les contrées limitrophes. Au-dessous de l'infralias, on voit alterner des marnes
bariolées de gris, de vert et de rouge, avec des bancs de grès et de calcaires caverneux, dolomitiques, occupant la partie moyenne de l'étage qui se termine dans le bas par des grès compactes d'une quinzaine de mètres d'épaisseur. Ce grès est ordinairement blanc, un peu verdâtre, à grain fin, et fournit de bonnes pierres d'appareil. Il repose sur un conglomérat à gros galets quartzeux et à ciment feldspathique de 6 à 7 mètres d'épaisseur.
L'ensemble de ces couches présente la direction nord-ouest nord-est.
sud-est, avec une faible plongée vers le
TOME X, 1856.
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