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FORMATIONS SECONDAIRES

25 mètres montant de Saint-Affrique à Tiergues , est de très-rares

d'après M. Duenviron. Les fossiles y sont la faune de cet étage mas, qui a décrit celui du Gard,

Calcaires

et dolomies infraliasiques, (Sinetnurien d'Orb. part.)

celle du lias. serait distincte de celle du trias et de l'équivalent du muM. Fournet le considère comme opinion n'a pas prévalu ; il nous schelkalk, mais cette terrain juparaît plus naturel d' y voir la transition du l'action sérassique à celui du trias, dans les pays où dimentaire n'a pas été interrompue. si régulier et si L'étage des dolomies infraliasiques ,

remarquable par ses beaux escarpements dans le Gard, semblables clans la conse poursuit avec des caractères être évaluée à trée qui nous occupe. Sa puissance peut C'est lui qui imprime aux mon8o mètres au moins. leur tagnes nasiques, dont il couronne les hauteurs, double cachet particulier. Il présente ordinairement un escarpement divisé par des bancs de calcaires plus ou une moins magnésiens. Le plus bas, taillé à pic sur

hauteur de 20 à 5o mètres, rappelle l'aspect d'une

les vieille fortification. Les nids de sable, les grottes et friable et sacavernes y abondent. La dolomie, parfois jaublonneuse, est le plus souvent compacte, d'un gris nâtre, persillée. Les gens du pays la nomment Bouquet du Cayet en tirent une bonne pierre de taille. Le rocher apparlus, à s kilomètre au nord-est de Saint-Affrique, voyageur par tient à cet étage ; il frappe les yeux du manoirs féosa coupe carrée, qui le fait ressembler aux daux du voisinage. des Ces assises dolomitiques sont recouvertes par Calcaire à bélemnites bancs calcaires d'un gris bleuâtre foncé, tantôt durs et à gryphées, à la marne, et, dans tous les 50.. tLiasien d'Orb.)

et tenaces, tantôt passant sous l'incas, s'oxydant et prenant la teinte ocreuse des fluence atmosphérique. Ces calcaires renferment à nodules siliceux noyés dans la masse qu'on distingue

DES ENVIRONS DE SAINT-AFFRIQUE (AVEYRON).

leur nuance plus foncée. Leur puissance totale varie de 4o à Go mètres environ, et ils représentent les puissants dépôts calcaires du Gard, compris par M. E. Dumas sous la désignation de calcaire à gryphée arquée, dont l'épaisseur est de 5oo mètres. La réduction est, -comme on le voit, très-considérable; elle porte sur la partie inférieure, composée de roches compactes- dans le Gard : les couches à gryphée arquée ont aussi disparu. Cet étage occupe une grande superficie par suite de l'érosion des marnes supraliasiques ; il forme le sol de la plaine de Lauras , entre Saint -Affrique et Roquefort, et celui de la vallée du Cernon, auprès du hameau de la Bastide. Les fossiles y sont très-nombreux, notamment auprès du hameau de Lauras et de celui de Tiergues , sur la route de Rodez ; nous y avons reconnu les suivants Belemnites figer, Lister. - Belemnites Bruguierianus, D'Orb. -- Belemnites clavatus, Main. Plagiostoma giganteum , Lima punctata? Sow. Sow. - Lima succincte? Bron. Pecten &quivelvis, Sow. Pholadomya ambigua? Ziet. Gryphxa gigas, Schl. Gryphxa cymbium , Lam., et autres espèces voiTerebratula rimosa, Buch. sines de celle-ci.

Nautilus truncatus, Sow. Ammonites fimbriatus, Sow. - A. Becheii, Sow. A. spinales, Brug. A. Davei, Sow. 16Iodiola (Scalprum?) Sow.

Perna eut Gervilia, indét. De nombreux Troches, dont quelques-uns atteignent de grandes dimensions (om,12 de diamètre à la base, sur 00,09 de hauteur). Les Bélemnites (.Niger et Bruguierianus) abondent