Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
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RECHERCHES DU PROLONGEMENT
DU BASSIN DE LA SAURE.
qui n'emlong de la frontière nord-est de la Moselle, et brassent pas moins de trente-deux sondages disséminés quelsur près de 2 o o kilomètres quarrés , il reste encore résoudre, d'une manière comque chose à faire pour plète, la question du prolongement du terrain de la Sarre dans le département. Dans une étude que nous venons de faire de la partie du territoire français qui fait suite à celle sur laquelle les recherches ont porté, nous avons recueilli des faits que nous ne croyons pas sans intérêt pour la solution de cette question ; nous les où nous exposerons prochainement dans un mémoire même temps dans quel sens les comptons indiquer en
d'exploration des environs de Forbach ; nous ferons connaître, dans la seconde, tout ce qui a été tenté dans la plaine de Creutzwald en vue d'y mettre à jour le prolongement du terrain houiller de Sarrebruck.
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explorations futures devront être dirigées. Il nous a paru qu'avant d'exposer ces faits et d'en tirer des conclusions, il n'était pas hors de propos d'embrasser, clans leur ensemble, les recherches qui ont été faites jusqu'ici ; de telle sorte que la présente notice peut être considérée comme une espèce d'introduction au mémoire dont nous venons de parler.
Il n'y sera point question des recherches qui ont été exécutées, il y a environ neuf ans, dans la vaste concession de Schamecken , et qui, après avoir été couronnées de succès, ont amené la reprise des travaux de reconnaissance de la mine de ce nom. Nous avons décrit ces recherches avec détail dans nos Études géologiques sur le bassin houiller de la Sarre, et nous avons fait connaître les résultats auxquels elles ont conduit. Nous ne nous occuperons que de ce qui a été fait, dans la Moselle, en vue de découvrir de nouveaux gîtes hors des territoires non encore concédés. Notre travail se partage naturellement en deux parties qui correspondent à deux périodes assez distinctes des recherches, ainsi qu'aux points différents sur lesquels elles ont eu lieu : dans la première, nous traiterons des travaux
I. Recherches des environs de Forbach.
La petite ville de Forbach, dernière station de l'embranchement de Frouard à Sarrebruck, est assise sur un plateau élevé en moyenne de 250 mètres au-dessus du niveau de la mer, duquel se détachent çà et là quelques protubérances isolées, tels que le Schlossberg dont l'altitude est de 34o mètres, et le Hié,raple , qui atteint une hauteur de 332 mètres. Elle est traversée par la route impériale de Paris à Mayence, qui constitue la limite méridionale de la concession de Schcenecken. Parallèlement à cette route, et un peu au sud, s'étend un escarpement qui s'élève d'une manière assez abrupte
à une hauteur de 120 à i4o mètres au-dessus de la plaine; il forme le rebord d'un second plateau super-
posé au premier, et dontrinclinaison est vers le sud-est, c'est à-dire vers Sarreguemines. La constitution géologique de la contrée de Forbach offre assez de simplicité. La plaine, au milieu de laquelle cette ville est bâtie , est formée par les assises moyennes du grès vosgien, consistant en grès presque désagrégés ; tandis que la partie supérieure de ce terrain paraît tant Clans les protubérances isolées qui s'en détachent, qu'a, la base de l'escarpement qui la domine du côté du sud. Quand on vient à gravir les pentes de cet escarpement, on rencontre les deux premiers membres du trias, le grès bigarré et le muschelkalk constitués, comme ils le
sont habituellement en Lorraine, le premier par des grès, le second par un étage marneux gypsifère auquel
Position
géologique de Forbach.