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RECHERCHES DU PROLONGEMENT

quelques personnes qui s'étaient déjà occupées, dans le département, de recherches d'un autre genre. Lorsque, constituées en société sous le nom de Compagnie houillère de la Moselle, elles m'eurent fait connaître leur in-

tention d'entreprendre un sondage pour la recherche de la bouille sur la frontière nord-est, je les conduisis à Creutzwald, point que je considérai comme un des plus avantageux ; l'emplacement du sondage fut définitivement arrêté IP 25 mars 1855, dans une dépression située le long du chemin de ce village à Lauterbach. Il importe de faire remarquer ici que cette première recherehe de Creutzwald, du snccès de laquelle allait dépendre l'a-

venir des travaux d'exploration dans cette région du département, fut commencée dans des conditions beau-

coup plus défavorables que celles qui furent anciennement entreprises dans les environs de Schnecken, et qui amenèrent l'institution de la concession de ce nom. En effet, tandis que du lieu où ces dernières étaient situées, 01) pouvait apercevoir, de l'autre côté de la fron-

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tière, le terrain houiller et même une galerie d'exploitation , le forage de Creutzwald placé, à dessein, aussi près que possible de la frontière prussienne, se trou.vait cependant à environ huit kilomètres de distance de Ludweiler et de Differten , points où. le terrain bonifier cesse d'être visible dans les vallées du Lauterbach et de la Bisten, et à dix kilomètres de Geislautern, la dernière exploitation que l'on rencontrait, en marchant de la Sarre vers la limite du département. Mais si, par suite de l'élnignement , le forage de Creutzwald présentait plus de chances d'insuccès que ceux de Schnecken, un intérêt d'autant plus considérable s'y trouvait attaché, car ou pouvait raisonnablement penser que, la distance qui nous séparait de la partie apparente du bassin houiller étant une fois heureusement franchie, il serait

DU BASSIN DE LA SARRE.

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moins difficile de fournir les autres étapes nécessaires pour arriver à une exploratiOn complète de la plaine. Vers la fin de l'année 1855, un grand pas était déjà fait dans la voie que ce forage venait d'ouvrir ; parvenu à un peu plus de cent mètres, il était entré dans du terrain houiller bien caractérisé. Rencontrer ce terrain sous une aussi faible épaisseur de grès des Vosges était une circonstance des plus heureuses, non-seulement pour l'avenir du trou de sonde de Creutzwald qui fut dès lors considéré comme assuré, mais encore pour l'ensemble des explorations à faire dans la plaine. Celles-

ci ne se firent pas attendre. A peine le premier succès obtenu à Creutzwald, gage d'un succès plus décisif, était-il connu que la société qui avait entrepris ce forage décida l'exécution d'une seconde recherche à Carling, point que j'avais aussi recommandé comme un de ceux sur lesquels les explorations devaient d'abord porter, et elle le plaça tout près de la frontière à l'origine de la vallée du Lauterbach. Le premier coup de sonde fut donné à Carling le 25 janvier 1854. En même temps, des sociétés nouvelles se formèrent à Paris, où le succès obtenu à Creutzwald avait trouvé de l'écho, pour continuer ce qui venait d'être si bien commencé. A ces sociétés j'indiquai la vallée de la Merle,

sillon profond qui court parallèlement à la frontière prussienne depuis l'Hôpital jusqu'à Merlebach, comme le lieu où, après Creutzwald et Carling, il me paraissait que les recherches devaient être les plus fructueuses. L'une d'elles occupa la partie haute de la vallée où elle fit exécuter le sondage de l'Hôpital et plus tard le fo-

rage à la corde de Freyming ; l'autre se plaça à son extrémité orientale ; elle entreprit à la pointe de la forêt du Hochwald la recherche de ce nom, et elle compléta dans la suite ses explorations en faisant sonder