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DU -BASSIN DE LA SARRE.

RECHERCHES DU PROLONGEMENT

Cochern , à Hombourg et à Merlebach. C'est également au milieu de l'année 1854 que remonte la mise en

train du sondage de la tuilerie de Freyming , placée à 700 mètres seulement au sud de celui du Hochwald. Vers cette époque, c'est-à-dire un peu plus d'un an après le commencement des travaux, la frontière nordest du département était donc jalonnée par une ligne de sondages qui s'étendait depuis Creutzwald jusqu'à Cocheren sur une longueur de 15 kilomètres. Ici se place un fait qui devait avoir la plus grande influence sur le résultat des explorations : je veux parler de la découverte de la houille qui eut lieu simultanément le 18 juillet, dans les deux forages de Creutzwald et de Carling. Déjà, le 14 juin , une première constatation avait

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été faite, dans ce dernier, sur une petite veine de 25 centimètres, rencontrée à 160 mètres de profondeur. Mais les 20 et 21 juillet , les premiers gîtes exploitables re-

connus dans la plaine de Creutzwald furent traversés "en présence de l'ingénieur du département, celui de Creutzwald sur une épaisseur de o'".95 et celui de Carling sur 1^.72, et, d'après la nature des terrains qui les accompagnaient, ces gîtes furent rapportés à la partie moyenne du groupe inférieur du terrain houiller, celle qui comprend les veines exploitées à Ceislautern. Le succès obtenu à la fois à Creutzwald et à Carling amena immédiatement la création de nouvelles sociétés d'exploration. Une des premières installées fut celle qui est connue sous le nom de compagnie houillère de l'Est. Les constatations qui venaient d'être faites dans ces

localités, avaient appris que la houille se trouvait à Carling à 184m,15 ; tandis qu'a Creutzwald le premier banc exploitable n'avait été rencontré qu'à212m,74. en conclut faussement q.ue les couches allaient en se relevant vers le sud, et on attacha un prix énorme à la

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partie méridionale de la plaine qui n'avait pas encore été explorée. Ceci explique pourquoi la compagnie de . l'Est choisit tout d'abord l'emplacement de sa première recherche fort loin des travaux en cours d'exécution près d'Oderfang. En même temps, la compagnie houillère de la Moselle, qui avait fait exécuter les sondages de Carling et de Creutzwald, et qui venait d'en commencer un autre au Zang, un peu au sud du premier village, croyant voir, dans la compagnie de l'Est, la concurrence sous un autre nom d'une des sociétés déjà installées dans la vallée de la Merle , entreprit pour son compte, avec quelques associés nouveaux, un sondage non loin de celui d'Oderfang , près de Saint-Avold. Quelque temps après, la seconde compagnie ayant ouvert un sondage à l'ouest de cette ville, à l'embranchement de la route de Château-Salins sur celle de Metz à Forbach, la société houillère en plaça un autre à l'en-

trée du village de Longeville. Il y eut donc entre ces deux sociétés une véritable lutte ayant sa cause dans l'engouement qu'on avait pris tout d'un coup, sur de fausses indications , pour le territoire méridional de la plaine. On se plaisait alors à supposer que les couches de houille allant en se relevant vers Saint-Avold, on devait les rencontrer dans le sud très-près du sol. Une grande déception était réservée à cette manière de voir. Aussi, quand les sondages de Longeville , de la route de Château-Salins et de Saint-Avold furent parvenus à -des profondeurs variables entre 15o et 200 mètres sans quitter le grès vosgien, les sociétés qui les avaient entrepris se déclarèrent-elles satisfaites, et elles les abandonnèrent. Le seul sondage d'Oderfang fut continué et poussé à une grande profondeur avec une persévérance digne d'éloges; nous dirons plus loin ce qu'il a trouvé.

Ce n'était point sous son nom, mais sous un nom