Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
Page : Image 68
Révision de 11 nov. 2014 12:28:11, edited by Anonymes
RECIIERCIIES DU PROLONGEMENT
DU BASSIN DE LA SARRE.
de la Moselle d'emprunt, que la compagnie houillère le sud sur le teravait poussé des reconnaissances dans lui restait quelque ritoire de la compagnie de l'Est. Ilcompléter les explochose de plus sérieux à faire pour venait de décourations de son propre territoire; elle frontière ; il lui deux points de la
quelque temps déjà dans du terrain houiller bien caractérisé. On reconnut, il est vrai, que la couche recoupée à cette profondeur n'avait que om,47 de puissance ; mais la nature des terrains qui l'accompagnaient, et qui consistaient en schistes avec impressions de la flore houillère, ne permit pas de douter de la rencontre d'autres gîtes plus puissants. On tint également compte, comme d'une circonstance très-heureuse pour les recherches,
122
vrir la houille sur
l'intérieur du terfallait une troisième recherche dans de périmètre ritoire français pour motiver une extension l' idée que nous nous étions vers l'ouest. Nous fondant sur dans cette région faite de l'allure du terrain houiller d'âne dont l'arête allure que nous comparions à un dos direction 'passait entre Creutzwald et Carling dans une lui indiquâmes le voisine du nord-est au sud-ouest, nous déjà suffisamment village de Porcelette comme un point semblait que le et où il nous distant de la frontière, moindre profonterrain houiller devait se trouver à la élevé; elle choisit deur. Le village lui parut un peu trop mètres, et le moulin qui n'en est distant que de i . 5 on le 6 septembre elle y plaça un forage qui fut commencé de cette même année 1854. à Metz pour Vers cette époque, une société se forma du village de Creutzexplorer le territoire situé au nord forêt de la Houve, wald-; elle prit le nom de société de la dans cette vaste qui indiquait que c'était principalement Elle forêt qu'elle comptait diriger ses exploratio n. janvier 1855, à moitié mença un premier forage, le 8 la frontière chemin de Creutzwald à Merten , près de dans cette région , par la prussiennes qui est formée, rivière de Bisten. heureuse L'année 1855 s'ouvrit de la manière la plus janvier, en effet, pour les travaux de recherches. Le 6 découverte d'une nous procédâmes à la constatation de la à la profondeur de 2o4m,47 première couche de houille qui était entré depuis , dans le sondage de-
123
de l'inclinaison peu considérable du terrain houiller perforé dans cette localité, inclinaison qui était de 12 à 15°. Le sondage de l'Hôpital mit en évidence un autre fait assez remarquable : c'est la rencontre qui a été faite entre 127m,2o et 176m,4o de la formation du nouveau grès rouge, caractérisée par des poudingues avec galetis de mélaphyre légèrement décomposés et par des argiles bigarrées. , Quelque temps après la découverte de février et le 22 mars, nous fûmes appelé à constater la l'encontre de deux couches de houille dans le forage du Hochwald , commune de Freyming ; la première sur une puissance de i",85 à la profondeur de 227",97, la seconde sur une épaisseur de 12m,16 à la profondeur de 241m,98. L'épaisseur
le 26
tout à fait exceptionnelle de cette dernière pour le bassin de la Sarre fit supposer ou qu'il y avait là un renflement, ou que le terrain houiller était très-incliné. En découpant des carottes dans des schistes vers la fin du sondage, on reconnut que c'était à la dernière circonstance qu'il fallait rapporter la puissance considérable des couches recoupées. Les découvertes presque simultanées de l'Hôpital et du Hochwald devinrent le point de départ de la formation de nouvelles sociétés de recherches qui s'organisèrent principalement à Nancy, sous les noms de sociétés