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Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)

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DU BASSIN DE LA SARRE. RECHERCHES DU PROLONGEMENT

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Neuhaûsel dans le sondage d' Oderfang et dans celui de beau(Bavière) se reproduit ici, comme on le voit, avec coup d'évidence. Le sondage de Hombourg a été abandonné, dans ces

sorti du derniers temps, vers 5oo mètres, sans être

migrès vosgien ; celui de Merlebach était parvenu au n'avait pas lieu du Mois d'août 1856 à 257 mètres, et encore procuré de résultat (1). plus à Après le sondage de Merlebach, nous n'avons orienCocheren situé à la pointe parler que de celui de était parvenu tale de la plaine. Le 16 août dernier (2) , il pénétré, depuis à la profondeur de 33o mètres et il avait du terrain houiller une quarantaine de mètres, dans perdre de vue que bien caractérisé. Il ne faut point situées cette recherche ainsi que celle de Merlebach sont rejeté tous les au sud d'une faille considérable qui a terrains vers le sud de 8o à 100 mètres de profondeur Hiéraple , colet qui est parfaitement accusée dans le line de grès vosgien adossée à un plateau constitué par On peut donc les assises supérieures du grès bigarré. concevoir l'espérance de rencontrer le terrain houiller pied septenau nord de cette faille, par exemple au profondeur beaucoup moins trional du Hiéraple , à une

Résiditars obtenus. Edemlue

du ierrain

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mencement d'octobre 1856 (et on ne perdra point de vue que les recherches se poursuivent sur de nombreux

points de la plaine), nous croyons que l'on peut, sans trop s'avancer, adopter pour limites une ligne qui passerait à i kilomètre au delà des sondages dans lesquels le terrain houiller inférieur a été rencontré. Une semblable ligne s'appuierait sur la frontière dans les environs de Berweiller et elle viendrait, par un circuit qui envelopperait les sondages de Falck et de Ham, toucher

à Varsberg ; de là elle se dirigerait un peu au sud de Porcelette , des sondages du Zang et de l'Hôpital, elle passerait entre ceux du Hochwald et de la tuilerie de Freyming et viendrait aboutir à Cocheren à l'extrémité orientale de la plaine. L'espace ainsi circonscrit serait de 90 à,

oo kilomètres carrés; en les ajoutant aux 4o ki-

lomètres carrés provenant tant de la concession de Schnecken que des explorations des environs de Forbach, on aurait une étendue d'à peu près 14o kilomè-

tres carrés pour la superficie du bassin houiller re-

grande. obteEssayons maintenant de résumer les résultats terrain houiller utilenus. Relativement à l'étendue du ment exploitable sur notre territoire qui se trouve être reconnue au moment où nous écrivons ces lignes, coin

connu sur le territoire français. L'allure du terrain houiller mis à jour dans la partie Allure du terrain centrale de la plaine de Creutzwald est assez régulière. sur leirlifirlaenrçais. Jusqu'ici partout où on a pu reconnaître l'inclinaison .de ce terrain, on l'a trouvé généralement faible. Dans le premier sondage de Creutzwald, à Carling, à la louve, à Porcelette , à Ham et à Falck où on a obtenu des carottes qui indiquaient bien la stratification, on a constaté que les couches étaient rarement inclinées de plus de io à 150. Cette circonstance très-favorable pour les ex-

des schistes (1) 11 se trouve actuellement (avril 1857) dans dont impressions de la flore houillère, d'un gris noiratre, avec l'inclinaison est de 550. mètres de profondeur dans des

et qui embrassaient une puissance d' environ 100 mètres. Il est plus difficile d'assigner le sens de l'inclinaison qui

(Q)

11 est parvenu à 397

schistes semblables à ceux de Merlebach.

ploitations futures a été, en particulier, mise en évidence dans le premier forage par une suite d'échantillons découpés dans le trou avec un trépan cylindrique