Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
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DU BASSIN DE LA SARRE.
Résultats accessoires.
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RECHERCHES DU PROLONGEMENT
la partie inférieure du grès vosgien renfermait avec une
Après avoir signalé les résultats obtenus au point de vue spécial pour lequel les sondages ont été entrepris, nous en indiquerons d'autres qui ne concernent plus
certaine abondance de la pyrite de fer. Celle-ci y est quelquefois en assez grande quantité pour constituer le ciment du grès ; elle s'y montre quelquefois sous forme de petits cristaux tapissant des morceaux amorphes ou disséminés sur les galets des poudingues. Jusqu'ici on n'avait pas signalé, à ma connaissance au moins, la pyrite dans la formation du grès des Vosges
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le terrain houiller, mais qui méritent pourtant d'être relatés. La rencontre qui a été faite, dans quelques sondages,
du nouveau grès rouge entre le grès des Vosges et le terrain houiller, est un de ces résultats. Sur tous les points de la rive gauche de la Sarre où l'on peut suivre les affleurements de ce dernier terrain, on reconnaît qu'il est directement recouvert par le grès des Vosges. Cependant on a vu que, dans tous les sondages de la vallée de la Merle, le grès rouge a été traversé, au Hoch-
wald sur to mètres, à l'Hôpital sur 5o mètres de puissauce; il se développe davantage encore vers le sudouest dans les environs de Saint-Avold, où le forage d'Oderfang l'a mis à jour sur une grande hauteur; celui de la tuilerie de Freyming l'a également traversé sur une épaisseur considérable. On peut faire, sur la rencontre du nouveau grès rouge dans cette région de la plaine, ce rapprochement, qu'il est assez développé tout le long de la lisière sud du bassin de la Sarre au delà de Mittel-Bexbach , et qu'il occupe même une bande assez large entre le terrain houiller et le grès vosgien. Nous
avons cherché à expliquer ce résultat par la présence probable, dans la région de la Merle, de roches porphyriques et mélaphyriques dont l'apparition a été la cause des accidents que l'on remarque dans le terrain houiller. Les recherches de la plaine de Creutzwald ont également appris que, sur de nombreux points de cette plaine,
avec une profusion aussi grande, circonstance qui tient sans doute à l'excessive perméabilité de ce terrain, et à la facilité avec laquelle la pyrite se décompose. Des sondages ont été nécessaires pour mettre en évidence ce
fait, qui ne peut être observé dans le voisinage de la surface du sol. Les plaquettes ferrugineuses qui forment, dans certaines assises du grès vosgien, des dessins quelquefois bizarres, qui restent en saillie par suite de la désagrégation de la roche , sont peut-être dus à des pyrites décomposées. Ayant eu plusieurs fois occasion de casser de semblables plaquettes, nous avons reconnu que leur noyau présentait toutes les apparences de l'hydroxyde de fer qui provient de la transformation du sulfure.
Un résultat également assez inattendu des forages est
la découverte dans un certain nombre d'entre eux de sources artésiennes. Déjà le sondage anciennement entrepris au Glouckenh of avait mis à jour une petite source jaillissante qui continue à couler ; mais celles qui ont été trouvées par les travaux de recherches de ces der-
nières années sont tout à fait remarquables par leur volume. Je citerai, parmi les plus belles, celles du moulin de Porcelette , du forage de l'Hôpital, du son TOME XI, 1857.