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Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)

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57o

GISEMENT DU MINERAI DE PLOMB

Une analyse faite au laboratoire de l'École des mines a donné Sable quartzeux

21,6

Argile

12,0 1,0

Oxyde de fer Chaux

Acide carbonique Eau

36,0 25,4 Li,o

100,0

Au-dessus se trouvent en découvert quelques bancs d'un calcaire très-chargé d'encrines et dont la couleur varie du gris jaunâtre au bleuâtre, appartenant, pour moi, à la série du blue.

Les produits de la carrière sont conduits par un petit chemin de -fer de 2 milles 1/2 de longueur. La ligne descend, par un premier plan incliné, la pente formée par les limestone chert et slides et va suivre, au delà de Holway, le coteau de Grave! rouge. Le terrain de cette colline consiste en cailloux roulés notablement agglomérés, au moins sur une certaine profondeur, par des infiltrations calcaires (fig. Pl. V). Une source pétrifiante sUrgit à quelques pas de la voie, et dans le pays même les eaux, qui viennent an Sour à la base des calcaires carbonifères, sont réputées hard ( dures , crues). Le chemin traverse ensuite la

DANS LE CALCAIRE CARBONIFÈRE DU FLINTSHIRE.

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vions et les atterrissements du fleuve, sur lesquels la culture et les habitations s'avancent chaque jour. Ces terrains sont la propriété du prince de Galles, qui peut

espérer à la longue de voir passer de son côté les champs fertiles du Cheshire. Un fait certain, c'est que depuis cinquante ans seulement, au moyen de quelques digues peu élevées, on a gagné sur la rive plus de 600 yards de terrain productif. C'est aux pieds de l'ancienne Abbey que M. Crawkford

avait construit une vaste usine pour le traitement des minerais de zinc, entreprise qui n'a pas réussi. A droite et à gauche de Greenfield , on avait aussi fait des recherches de houille, mais les couches rencontrées en ces points n'ont pas été sttsceptibles d'une exploitation profitable.

La ville d'Holywell a reçu son nom ( well , puits ; holy, saint) d'une source très-abondante en toute saison, qui surgit avec force au pied de la montagne ; le vo-

lume des eaux atteint 100 mètres cubes par minute, niais, contré le dire des habitants, subit en été une di-. minution notable. Cette source est en grande vénération dans le pays, surtout de la part des catholiques, et produit des cures nombreuses dont les témoignages sont suspendus sous forme de béquilles ou d'ex-voto

vallée et s'établit sur le coteau de droite, tantôt en

aux colonnes de l'église construite au-dessus du bassin

tranchées, tantôt en remblais. Les collines sont escarpées et entièrement formée de galets et sables non agglomérés; elles peuvent s'élever à 3o ou 4o yards. A demi-mille du fleuve, la voie passe auprès des ruines de la vieille abbaye de Greenfield ; là, le coteau est brusquement interrompu et forme l'ancien rivage

même. L'eau du Well est crue et la température en

de la Dee.

A io ou 15 yards en contre-bas s'étendent les allu-

reste à peu près constante. Grâce à la rapidité du fond de la vallée, depuis le Well jusqu'à Greenfield , on a pu former des réservoirs successifs entre lesquels sont intercalés divers établissements qui reçoivent la force motrice des chutes ainsi créées. (Manufacture de flanelle,

woolen factory : Newton and Keates, Lead works and Copper »Tics: Moulin à farine, Water Mill, etc.) C'est là qu'on s'aperçoit de la diminution du débit en été.

soureedu wen.