Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
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299. Le mécanisme qui sert à manoeuvrer les aiguilles
ANOI.ES DES POINTES.
DISTANCES
de la pointe de l'aiguille à la pointe du croisement.
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE. CHANGEMENTS DE "VOIE. 485
Changement a deux voies avec déviation d'un seul côté ;
Changeaient à deux voles avec dé dation "-'-..".....---des doux cjtés de Changement Changement et changement à trois et changement à trois à deux voies à deux voies voies symétriques, voies symétriques, rae_. avec déviation avec déviation pointes extérieures, pointes intérieures. d'un seul côté ; des deux côtés ; et ) (ce) et et cordechangement changement , à trois voies, à trois voies, g ....j,-.::_ Valeur men,.,symétrique, symétrique, .F: li Valeurs Valeur théorique. pointes pointes ?..., intérieures. .. ,,, extérieures. réelles tan 9, _ ( / réelle.
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(r)
(V 2rv)=.d. (V rt,)= d'.
métres, 210 180 135
mètres. 26,80 23,21 20,17
mètres. 19,00 16,47 14,30
1,l.
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g 2 - r'
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6°22' 7 20' 8 30'
6040', 6°29' 7°31', 7012' 8.31', 3024'
9' 4' 10 28' 12
6'
9532' 10 36 11 54
Il y a même une 7° pointe, de 1.1°30, appliquable seulement aux croisements des voies qui convergent vers les plaques tournantes. Pose en courbes.
297. La nouvelle instruction relative à l'établissement des changements de voie sur le chemin de fer du Hanovre recommande: 10 de ménager de part et d'autre de la pointe une petite longueur en ligne droite, variable de Im,75 à Lt°',70 ; 2° de placer, dans les courbes de changements de voie, le rail extérieur sur des
platines à quatre crampons ; l'expérience prouvant, dit on, que le mode d'attache ordinaire est insuffisant pour résister, dans les courbes de petit rayon, à la poussée qu'exercent les men-
tonnets, non par suite de la force centrifuge, que la surélévation doit détruire, mais par suite du parallélisme des essieux. Sur quelques chemins, les traverses sont contre-butées vers l'extérieur, dans les courbes des voies principales, par un gros piquet. On n'en place ordinairement qu'aux traverses de joint; quelquefois cependant on en a mis à toutes les traverses. Sur quelques parties du chemin Saxo-Bavarois, cette mesure plus gênante qu'utile, a été appliquée même en alignement droit, et par suite de chaque côté.
298. Les changements à trois voies sont peu DOMtrois oi. breux en Allemagne, où l'on ne s'est guère attaché à ménager l'espace et à faciliter les manoeuvres dans les gares.
Rareté des changements
ne présente guère, en Allemagne, de particularités dignes d'intérêt. Sur la plupart des voies nouvellement
Mécanisme
pour
la manuvre des aiguilles.
construites (il n'y a guère que le duché de Bade qui fasse exception à cet égard), les contre-poids sont mobiles sur les leviers, disposition dont les avantages sont bien connus : le plus saillant est la faculté de confier à un seul agent plusieurs aiguilles, lors même qu'elles doivent
être manoeuvrées presque simultanément; ce qui est évidemment impossible avec les contre-poids calés à demeure, qui doivent être maintenns soulevés à la main pendant tout le temps du passage des trains prenant ou quittant la voie oblique. L'abandon prématuré du con-
tre-poids fixe, par un aiguilleur inattentif, constitue d'ailleurs un danger d'une certaine gravité. Le contre-poids fixe n'a qu'un avantage ; c'est d'ou- Comparaison contre-poids vrir toujours la même voie, d'établir à coup sûr, quand du fixe sur le levier, et du il est au repos, la continuité suivant la même direction.
Cette considération n'est pas sans quelque importance pour les chemins à deux voies, sur lesquels les deux directions que desservent les aiguilles sont, la plupart du temps, très-inégalement fréquentées. Elle n'est pas cependant de nature à balancer les avantages de la mobilité du contre-poids. Considérés comme self-acting pour les véhicules qui cheminent du talon des aiguilles vers la pointe, les deux systèmes sont d'ailleurs identiques, puisque la mobilité
du contre-poids n'est point alors en jeu. Cette propriété automatique des aiguilles à contre-poids n'a, au surplus, qu'une importance très- secondaire. Un léger obstacle suffit pour la paralyser ; les wagons courraient risque, surtout si la vitesse n'était pas très-faible, de sauter par dessus les aiguilles. Celles-ci sont d'ailleurs brusquement ramenées par le contre-poids, dès qu'une TOME XI, 1857.
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contre-poids mobile.