Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)

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SUR LE PAYS MESSIN.

tement de la Meurthe, et s'étendant, au pied de la côte de Delme, le long du ruisseau de ce nom ; il est orienté à peu près, comme la faille de Mecleuves, suivant la ligne E. 24° N. Il est difficile de le suivre au nord de la Nied française au milieu des marnes irisées; mais il semble, d'après sa direction, devoir aboutir à Faulque-

dern, et qui paraît avoir été la conséquence du surgissement des mélaphyres du Dagsthul, dont le dyke est aligné suivant la ligne E. 55° N. Nous avons quitté à Varize, sur la Nied allemande, la faille de la côte de Mecleuves. Elle suit à partir de là, en se rapprochant du nord, la ligne de contact du muschelkalk et des marnes irisées, et vient aboutir à Teterchen au sud de Boulay, où l'on peut voir ce dernier terrain adossé ail grès bigarré. Plus loin, elle rencontre la base de l'escarpement triasique entre Dalheim et Berns, dont nous avons déjà eu l'occasion de faire remarquer l'alignement parallèle au soulèvement du bassin, et plus loin encore, la plaine de Sarrelouis, où le ' grès vosgien se montre fréquemment au pied de collines élevées formées par le terrain houiller. Les mélaphyres des environs de Saint-Wendel se trouvent sur le prolongement de la ligne qui réunit tous ces accidents; les éruptions de ces roches paraissent avoir été la cause première à laquelle il faut les rapporter. L'accident qui longe le pied 'septentrional de la côte de Delille, et qui de là s'étend vers Faulquemont, n'est autre chose que le prolongement vers l'ouest de la ligne de contact du muschelkalk et des marnes irisées dans la région située au sud-ouest du bassin. On sait comment ces 'deux formations sont disposées dans la région dont il s'agit : le Keuper s'appuie sur le revers des plateaux formés par le calcaire conchylien, suivant une ligne à peu près parallèle à l'escarpement qui termine ce plateau du côté du nord. Or, comme cet escarpement se relie, par la vallée du Scheidterbach, à là dépression signalée entre Hombourg et Kaiserslautern, l'accident qui nous occupe se rattache, d'une manière indirecte, à celui qui a produit cette dépressiom

mont, et suivre ensuite, à partir de là; la dépression qui, sur les bords de la Nied allemande, marque la limite du keuper et du calcaire conchylien. Entre ces trois grands accidents qui sillonnent tout le pays messin, il en existe un grand nombre d'autres qui sont moins profonds, moins étendus, mais qui sont alignés comme eux.. Nous en avons signalé plusieurs dans le canton de Verny. Comment ils s'y ra ttachen

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ÉTUDES G.EOLOGIQU ES

En prolongeant ces accidents du côté de l'est plus que ne permettent de le faire les limites de notre carte, on n'est pas peu surpris de voir qu'ils viennent se raccorder et en qUelque, sorte se souder avec ceux du bassin de la Sarre; de telle sorte qu'ils leur sont non-seu-

lement parallèles, mais qu'ils en forment encore la continuation. La faille du Haut-Chemin, que .nous avons suivie jusque dans les environs de Bouzouville, se relève un peu

vers le nord à partir de là; elle descend la vallée de la Nied, tout le long de laquelle nous avons signalé des dérangements considérables, dans nos études géologiques sur le bassin de la Sarre. Elle passe à travers la colline de Siersberg, si nettement divisée en deux compartiments de composition différente, et dont nous avons donné la coupe dans les planches qui sont jointes à ces études. De l'autre côté de la Sarre, elle vient se rattacher, d'une manière manifeste, à l'affaissement

qui à permis au grès vosgien et au grès bigarré de. s'avancer, sous forme de golfe,. dans la -plaine de \Va-