Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
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646 Espacement des bottes.
ESSAYÉ DANS LES MINES D'ANZIN.
NOUVEAU MODE DE BOISAGE
on laisse plus d'intervalle entre deux bottes consécu-
y avoir danger à n'avancer ainsi les madriers qu'une fois par poste, et à laisser à l'appréciation de l'ouvrier
tives; ainsi dans la veine Élisabeth, exploitée par la même fosse au niveau de 127 mètres , elles sont espa. cées d'axe en axe de om,55; dans les bons terrains,
le moment où la prudence exige que l'on place des bois de taille provisoires ; il serait préférable de poser en principe que l'on avancera toujours les bottes au moins
Dans les veines dont le toit présente plus de solidité,
espacement pourra s'élever jusqu'à om,So ; on doit au contraire, dans les terrains très-fissurés et très-secs,
Longueur des madriers.
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deux fois par poste, et, en règle générale, toutes les fois qu'il y aura o"',50 d'avancement effectué (1). On
.
doit toujours laisser immobiles les madriers de deux en
le réduire jusqu'à om,20, c'est-à-dire placer les madriers tout à fait jointifs. La longueur des madriers avait d'abord été fixée
deux ; seulement, à la fin de la journée, pour mieux répartir la réaction, on pourra reporter à leur extrémité , c'est-à-dire à i,5o du nouveau front de taille , les bottes qui étaient placées en leur milieu , soit à
5 mètres ; comme le vide de la taille n'a ordinairemeui
que 2 mètres de largeur au plus, on les laissait perlé. trer de mètre dans les remblais ; mais il était alors difficile de les enlever, à cause des frottements ; plus, il restait ainsi dans les remblais des vides que
2rn,35 de ce même front. Cette manoeuvre a l'avantage
de ne jamais laisser de grandes parties de toit sans soutien ; on jugera plus tard si ces précautions sont
de
indispensables. Avec cette modification , le nouveau mode de boisage
les ouvriers négligeaient de combler ; pour obvier à ru inconvénients, la longueur des madriers a été réduiâ d'abord à 211),50 , puis à mm,So , ainsi que nous l'aveu dit. Dans les bons terrains on se dispense de les faire
nous paraît présenter plus de sécurité que l'ancien, en
ce sens que l'espacement des bottes, qui est le seul élément variable, sera toujours déterminé à l'avance
pénétrer de oni,10 dans les remblais ; on place leur extrémité à l'endroit où ceux-ci s'arrêtent. On avait d'abord employé des madriers en chêne, mais ils se cassaient facilement : il vaut milieux cor-:
par les chefs ouvriers, et que les mineurs n'auront plus qu'à exécuter ponctuellement ce qui leur sera prescrit: toute infraction serait constatée au premier examen ; tandis que , dans le système actuellement en usage,
ployer l'orme de choix, qui plie sans se rompre S0113 la pression. Précautions à prendre dans l'avancement des madriers.
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l'espacement des bois de taille et des rallongues en hauteur et en largeur, l'espacement et le nombre des
Nous avons dit que l'ouvrier mineur n'avançait botte qu'une fois par jour, et que, pour ne pas laisser, pendant son travail, le toit sans soutien sur toute la largeur de veine qu'il abat , il plaçait, quand il le jugeait nécessaire, des bois de taille et de petites esclimbes ; cette largeur d'avancement journalier, qui est de im,5o dans l'exemple que nous avons choisi, n'est pas ordinairement aussi considérable ; elle n'est le
guère en moyenne que de mm,5o. Cependant il pourrait
esclimbes, ne peuvent pas être strictement déterminés d'avance, et sont laissés en grande partie à l'appréciation des ouvriers; or, comme ils travaillent à la tâche, ils sont souvent sur ce point d'une assez grande négli(1) Cette largeur d'avancement est réglée d'avance par les chefs ouvriers d'après la quantité de charbon que l'on veut extraire dans la taille, et d'après le travail que désirent faire .
chaque jour les trois ou quatre ouvriers qui y sont occupés.
Sécurité du nouveau système.