Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)

TRAVAUX DU LABORATOIRE D'ALGER. 674 Par la distillation, il donne lieu, sans se boursoufler, à une huile qui est légèrement alcaline. Le n s est un lignite recueilli dans les environs de Djigelly

TRAVAUX DU LABORATOIRE D'ALGER. -

biques qui se détachent facilement sous la pression des doigts. Sa couleur est celle du jaune laiton. Je l'ai essayée pour argent en la fondant avec du nitre et de la litharge dont je suis arrivé à déterminer les proportions en répétant plusieurs fois l'opération. Le plomb obtenu a été passé ensuite à la coupelle et a laissé

(province de Constantine). Il a été remis au laboratoire par le

chef du bureau arabe d'Alger. Il est d'un beau noir, brillant comme la résine ; sa cassure est conchoïde; mais, comme il est pris à, la surface du sol, il est très-friable. Il laisse dégager par la combustion une grande quantité de matières volatiles qui s'enflamment avec facilité. L'odeur qui se dégage pendant la combustion n'est point désagréable comme celle qui distingue les lignites ordinaires, mais elle se rapproche au contraire de celle que produit le benjoin en brûlant. Ce combustible appartient probablement à la classe des bitumes minéraux selides Soumis à la dissolution, il se ramollit et s'agglutine en se boursouflant considérablement, il donne alors naissance à un coke très-léger à éclat métallique d'acier. Le n° 5 est un échantillon de combustible minéral provenant de Boghar. Les fragments sont tous exempts de gangue ; ils ont un éclat vif et brillant comme la résine. Ils brûlent facilement en produisant une flamme blanche et allongée; il se dégage en même temps une fumée noire et une odeur qui rappellent celle de la houille. A. la distillation, les fragments se ramollissent,

s'agglutinent et se boursouflent en produisant un coke gris perlé très-tenace. Cette matière combustible se trouve dans les fentes irrégulières que présentent les marnes schisteuses de Boghar. Comme ces fentes n'ont aucun rapport avec la strati fication des marnes, il est probable qu'elles ont été remplies par des fumarolles bitumineuses dues à l'action d'une roche éruptive, ainsi qu'on l'observe à Teniest-el-Haad. Le n° it est une houille qui a été recueillie par un Arabe dans un oasis, à 250 lieues sud d'Alger; elle a été remise au labora-

toire par M. le colonel d'état-major, chef du bureau

arabe

d'Alger.

Cette houille est d'un beau noir et possède l'éclat brillant de la résine; elle brûle avec facilité, se ramollit et s'agglutine en donnant naissance à un coke dur et perlé qui a une couleur gris d'acier. Ses cendres sont mêlées d'argile et de quartz.

Essai d'une pyrite de fer pour argent. Cette pyrite, qui a été recueillie dans les environs de Boghar (province d'Alger), est formée d'une réunion de cristaux Cu-

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un bouton d'argent dont le poids s'est élevé à 0,004 pour no. grammes de pyrite employés à l'essai ; c'est donc une ri-

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chesse de 20 grammes d'argent pour 100 kilogrammes de cette pyrite qui d'autre part n'est point aurifère.

Essai d'une galène pour argent. Cette galène provient de Bou-Chenama dans la concession

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des mines de cuivre pyritueux de l'Oued-Allelah, près de Ténès. Elle est à larges facettes brillantes.

Je l'ai débarrassée de sa gangue par le lavage, afin d'opérer sur du schlick pur et déterminer d'une manière précise la teneur en argent du sulfure de plomb.

L'essai a été fait sur 50 grammes de schlick mélangés à

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g grammes de,limaille de fer et 5 grammes de bôrax. Le culot de plomb que j'ai retiré de cet essai pesait 19g,50 ; c'est donc un rendement de 65 p. 100 de schlick.

Ce même culot de plomb, passé à la coupelle, a laissé un bouton d'argent pesant 0,01/i ou de ti6g,66 d'argent pour 'no kilogrammes de schlick. .